Retour en comité réduit

Faire l’école ce matin est encore difficile pour les enfants qui ont du mal à reprendre le rythme.

L’après-midi se passe à écrire des mails aux copains et copines, à se baigner pour les deux garçons, à faire quelques courses pour Céline et Elise (il faut bien trouver des occupations compatibles avec un bras immobilisé…) et à du bricolage pour ma part.

Un peu de nettoyage, ça fait du bien car ça salit des grands-parents!

La journée passe tranquillement et nous retrouvons nos marques à cinq. Les enfants sont assez tristes du départ de leurs grands-parents. Ils le disent et expriment le désir de rentrer à la maison. Ils ne sont pourtant pas moins joyeux que d’habitude, mais nous sentons que cette séparation leur fait remonter à la surface tout leur quotidien dont ils sont privés cette année. Ce n’est sûrement pas un hasard s’ils souhaitent aujourd’hui écrire des mails à leurs copains et copines… La reprise de l’école sur le bateau joue aussi en la faveur du retour au bercail.
En mauvais parents, nous n’envisageons cependant pas un retour anticipé, convaincus que ces états d’âmes sont passagers et qu’ils s’effaceront en quelques jours. Il n’en reste pas moins que notre retour devrait être loin de synonyme de tristesse, mais sera probablement rempli du bonheur de retrouver nos proches et notre cadre de vie que nous apprécions. En attendant, nous ne sommes qu’au milieu de notre voyage et il nous reste encore beaucoup de choses à vivre!