Ce matin, pendant que Nadine et Jean-Claude préparent leurs bagages, nous faisons reprendre l’école aux enfants. C’est un peu dans la douleur mais nous leur avons expliqué qu’ils venaient de passer encore deux semaines avec très peu de temps scolaire et qu’il fallait à présent rattraper le retard.
Nous interrompons les cours pour rejoindre Nadine et Jean-Claude à une terrasse de la marina, afin de prendre un dernier verre avant leur départ. Leur avion décolle en fin d’après-midi et ils doivent partir en fin de matinée pour l’aéroport. Tout le monde est un peu triste après ces deux semaines de vacances.
Nous avons partagé des moments plus forts qu’habituellement. Etre presque 24 heures sur 24 ensemble, un peu coupés du monde ou en tout cas loin de nos cadres quotidiens, sans s’être vus pendant cinq mois et avec en arrière-pensée le fait qu’il se passera encore six mois avant de se revoir, doivent concourir à cette intensité des relations. En plus, nous avons fait découvrir aux parents de Céline le monde de la voile qui leur était inconnu. Nous les avons sentis intéressés et curieux de mieux appréhender le contexte de vie de cette année sabbatique. J’en profite pour remercier Jean-Claude pour toutes ses photos que j’ai pu mettre sur le blog.
Tout le monde fait la sieste sur Kakao l’après-midi pour récupérer des dernières soirées aux couchers un peu tardifs.
En regardant le ciel peu après le coucher du soleil, nous voyons un avion décoller. Un coup d’œil sur l’heure nous confirme que c’est très probablement celui qui emporte Nadine et Jean-Claude en métropole. Nous sommes trop loin pour qu’ils aperçoivent nos signes, mais peut-être peuvent-ils admirer par leurs hublots le lagon de Saint-François dans lequel un des petits points blanc est Kakao…
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