Kakao dénudé

Nous vous souhaitons à tous une très heureuse année 2012, en espérant qu’elle vous apporte autant de joies et de plaisirs que 2011 a pu nous en offrir!

Pour nous, cette année sera celle du retour, mais n’anticipons pas trop, il reste encore plus de six mois à profiter de cette parenthèse dans notre vie.

Pour fêter la nouvelle année, je déshabille Kakao de sa grand voile, afin de pouvoir l’apporter à la voilerie le lendemain matin. Je dois avouer que je n’aurais pas imaginé faire tout ce que j’ai dû apprendre à faire cette année… Affaler la grand-voile d’un catamaran de quarante pieds n’a rien de très sorcier, mais demande tout de même quelques manipulations. En gros, il faut détacher le bout du point d’écoute et les bosses de ris puis dévisser les vis qui tiennent la voile sur les charriots. Ensuite, il faut retirer toutes les lattes de la voile et enfin la plier. Il me faudra environ deux heures pour faire tout cela, avec l’aide de Céline pour le pliage. Le plus dur est surtout de déplacer la voile une fois enlevée car cela a beau n’être « que » de la toile, elle pèse un âne mort!

Le remontage risque d’être encore un peu plus sportif…

Le soir, nous sommes invités à prendre l’apéritif sur Baïkal, le bateau d’Elysée et Sophie. C’est un Bénéteau 50, un « vrai bateau » (entendez avec une seule coque) comme aime à le dire Elysée qui ne semble pas prêt à sauter le pas pour embarquer sur un catamaran! Nous passons une partie de la soirée à échanger nos souvenirs de navigation (peu nombreux pour nous) dans les eaux tropicales et translucides de la Manche.

Nous mangeons et buvons bien. Nous goûtons un très bon « shrub », boisson à base de rhum et d’orange préparé par Sophie. C’est une boisson que toute maîtresse de maison antillaise se doit de préparer pour Noël.

Julien se passionne pour les discussions de pêche ou de découverte du milieu sous-marin mais s’endort dès que le sujet varie et Elise manque une fois de plus la fin de la soirée en s’endormant sur les genoux de Céline. Les enfants sont fatigués par le coucher tardif de la veille et nous partons assez tôt pour coucher la jeune génération.