Ça y est, la location de la maison est signée!
Une femme viendra s'y installer pour un an avec ses trois filles de six, huit et dix ans. C'est une très bonne nouvelle pour nous car nous commencions à nous inquiéter un peu de ne pas trouver de locataire...
Outre l'aspect financier, qui n'est pas prioritaire mais qui devrait nous permettre de ne pas revenir avec des dettes, nous sommes rassurés de savoir que notre maison sera habitée, chauffée et entretenue pendant notre absence.
A part les meubles que nous laissons, c'est un véritable déménagement qu'il nous faut préparer d'ici la fin juillet. Pour l'instant, la liste des choses à faire avant le départ a plutôt tendance à s'allonger qu'à raccourcir...
C'est la dernière semaine d'école pour Céline et pour les enfants, synonyme de rythme plus détendu à l'approche des vacances, mais cette année synonyme aussi de stress pour les enfants à l'idée de ne pas revoir leurs copains et copines l'année prochaine. Cela fait environ deux mois que Julien a évoqué le fait qu'il ne voulait pas partir, de peur de "perdre ses copains". Elise évoque la même chose depuis quelques semaines. Il n'y a que Clément qui n'en parle pas, mais qui a probablement plus de mal à se projeter à son âge.
Nous nous sommes déjà posé la question de savoir si nous n'imposions pas un choix de vie à nos enfants alors qu'eux n'ont peut-être pas les mêmes souhaits que nous. Je pense que c'est surtout vrai pour ceux qui partent réellement au long cours, pendant plusieurs années en ne mettant jamais leurs enfants dans une école. Ces enfants, devenus adultes, sauront-ils s'adapter et s'intégrer à une société de manière plus "normée"? Seront-ils condamnés à assumer à leur tour cette marginalité choisie par leurs parents?
Dans notre cas, nous sommes convaincus que la période étant finalement courte, nos enfants devraient surtout pouvoir en retirer des bénéfices et que les difficultés, telles que le ce manque de copains "stables", ne devraient pas peser trop lourd dans la balance du bilan de l'expérience.
