samedi 14 janvier 2012

La première « grande » navigation pour Nadine et Jean-Claude

Nous récupérons Nadine et Jean-Claude à la marina de Saint-François et levons l’ancre en direction de Marie-Galante. Les conditions annoncées étaient assez dures mais se révèlent finalement plus clémentes que prévues. La navigation se passe donc bien pour Jean-Claude et Nadine qui doivent aussi commencer à s’amariner.


Durant la navigation, je reçois un SMS de mon frère qui m’annonce la naissance de sa fille Joan. J’ai évoqué à plusieurs reprises la difficulté d’être loin de ses proches dans des moments douloureux. Dans un contexte plus heureux, c’est aussi assez frustrant de savoir que je ne verrai pas ma nièce avant six mois.


A l’arrivée sur Marie-Galante, nous ralentissons pour laisser passer un grain et mouiller au sec (vous apprécierez l’oxymore!). La baie est grande et assez protégée car les vagues ne viennent pas trop du nord.


En débarquant sur le ponton du village, nous découvrons que nous sommes en pleine soirée d’étape d’une compétition de Jet ski.


En discutant, Céline découvre que les plus rapides ont fait Le Gosier/Saint-Louis, soit 18 miles, en une demi-heure à une vitesse d’environ 70 km/h. Ca doit tirer dans les bras à l’arrivée…


Nous faisons un tour à pied dans Saint-Louis. Le village semble s’être endormi il y a plusieurs dizaines d’années et les rues sont étonnamment calmes pour un samedi après-midi.





Sauvés, il y a au moins un baby-foot!




Nous prenons contact avec Patrick, l’actuel propriétaire de Kakao qui réside à Marie-Galante. Il vient nous retrouver devant l’église avec sa compagne, Cathy. Ils nous confirment que Marie-Galante est une île à part, même au sein de l’archipel de la Guadeloupe. Il est encore possible d’y croiser des charrettes tirées par des bœufs et la délinquance semble y être presque absente.
En effet, nous en croiserons sur les routes de Marie-Galante

Gare aux radars!


Nous comptons aller le lendemain sur Grand-Bourg, au sud-ouest de l’île. Patrick nous propose très gentiment de le contacter à notre arrivée pour qu’il nous trouve une place au ponton des pêcheurs. Au-delà de l’envie de voir le bateau dont il pourra prendre possession dans quelques mois (le démâtage n’a pas dû le rassurer…), il semble surtout avoir envie d’échanger avec nous sur ce que nous vivons.

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