dimanche 8 janvier 2012

Les joies de la navigation

Nous partons ce matin pour une première navigation avec les parents de Céline. Nous nous dirigeons sur Saint-Anne, à une dizaine de miles de Saint-François, soit à peu près deux heures de trajet. La mer est un peu formée et le vent est établi à une vingtaine de nœuds. Les vagues sont presque de travers et cela bouge un peu sur le bateau. Pour une première expérience, c’est un peu corsé…
Je n'ai besoin de personne en Harley Davidson...

Jean-Claude, après avoir pris quelques photos, trouve rapidement une place allongé dans le cockpit. Tout le monde s’amarine à force de naviguer, mais chacun part de plus ou moins loin. Il était un peu nauséeux même au mouillage, donc deux mètres de creux ne le laisse pas indifférent…
Nadine supporte plutôt bien les mouvements du bateau, mais subit juste à un moment un haut-le-cœur qui ne lui laisse de son déjeuner qu’un pâle souvenir.


Nous arrivons à Sainte-Anne et mouillons au milieu des véliplanchistes et des kite-surfeurs. Les vagues sont orientées au sud et entrent dans la baie. La zone possible pour un mouillage au calme et avec assez de fond est réduite. Nous devons donc nous installer sur la trajectoire des planches à voile. Nous pouvons donc admirer de près les sportifs et sportives qui rasent les jupes de Kakao avec leur planche.


Tout le monde part en annexe se promener à Sainte-Anne pendant que je reste sur le bateau pour surveiller s’il n’y a pas de soucis avec les véliplanchistes ou avec notre ligne de mouillage.




Nous déjeunons ensuite sur le bateau des accras et des boudins locaux avant de reprendre la mer pour rentrer à Saint-François. Nous avons le vent et les vagues de face. Plutôt que de tirer des bords jusqu’à l’arrivée, nous préférons abréger les souffrances des parents de Céline et faisons route directe au moteur. Le scenario sera similaire au trajet aller: longue sieste pour Jean-Claude et retour à l’envoyeur du déjeuner pour Nadine.

A l’arrivée, un bain détend tout le monde. Après cette journée, Jean-Claude est assez motivé par un dîner sur la terre ferme. Nous passons donc commander des pizzas et allons les déguster à leur appartement.
Les enfants peuvent en profiter pour s’offrir un plaisir rare en ce moment: regarder la télévision!

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