dimanche 15 janvier 2012

Le carnaval

Nous profitons d’une petite navigation « à l’américaine », c’est-à-dire sous génois seul, sous le vent de Marie-Galante pour rejoindre Grand-Bourg.



A l’arrivée, Patrick nous attend sur le ponton pour nous aider à nous amarrer.
Le nouveau modèle de barque de pêche


Nous allons nous promener dans le centre ville. C’est un peu plus animé que Saint-Louis. La plupart des commerces sont organisés autour du port où les navettes déposent leur lot de touristes.





Après le déjeuner, nous arrivons à trouver une camionnette de neuf places à louer pour 24 heures. Notre monture n’est pas de la toute première jeunesse avec une vitre passager qui ne s’ouvre pas, une climatisation hors-service, une porte latérale défoncée et des déchets jonchant le sol. Mais elle roule et c’est bien l’essentiel!


Nous allons sur Capesterre pour voir un défilé du carnaval qui doit avoir lieu cet après-midi. Nous arrivons alors que trois formations se préparent à partir. Nous pouvons admirer les costumes et les instruments de chacun. C’est surtout l’ambiance très festive que nous apprécions. Le cortège s’ébranle et nous suivons la dernière formation au son des trompettes, grosses caisses et autres calebasses.









Une petite glace artisanale pour tenir le choc...


Tous en rang pour voir les défilés!

Le lambi, un instrument aux sonorités puissantes






Les cimetières sont plus colorés qu'en métropole

Ensuite, nous pouvons admirer chacune des trois exécuter un petit spectacle en passant devant l’hôtel de ville. Ces moments de fête sont partagés par toute la population. Le rythme est entraînant et donne envie de danser et de faire la fête.
Des informations que nous avons pu avoir jusqu’à maintenant, les formations se retrouvent régulièrement le week-end à partir du jour de l’an pour rôder leur spectacle. Le rendez-vous principal est la fête de fin du Carnaval qui se déroule juste avant mardi-gras, le dimanche ou lundi gras, suivant les villes.


Le soir, Patrick et Cathy viennent prendre l’apéritif. Ils habitent depuis plusieurs années sur Marie-Galante et c’est l’occasion pour nous d’apprendre beaucoup de choses sur cette île. Patrick est un véritable marin et a une belle phrase: «on ne triche pas avec la mer». Il nous raconte qu’il connaissait quelqu’un qui envoyait les personnes avec qui il travaillait une dizaine de jours sur un bateau et que celles-ci se mettaient à nu, lui permettant de se faire une opinion plus complète de ses collaborateurs.
Les difficultés auxquelles la mer peut confronter fait indubitablement ressurgir des peurs profondément ancrées en nous. Nos réactions sont probablement plus «vraies», c’est-à-dire moins contrôlées et moins teintées par le vernis des relations sociales.

Nous passons une très bonne soirée et nous donnons rendez-vous en juin lors de notre redescente vers la Martinique.

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