Au réveil, nous trouvons deux caisses remplies de victuailles posées sur les jupes de Kakao. C’est un don de Mickaël Ange, skipper d’un Jeanneau 53 avec qui nous avons discuté la veille. Il repart demain pour la Suisse, rejoindre sa femme et son fils qu’il n’a pas vus depuis plus de deux mois. Il vient de terminer une traversée transatlantique avec des clients et écoule le stock de ce qui lui reste en denrées alimentaires.
Une fois de plus, nous profitons de la gentillesse de marins rencontrés sur le ponton. Il y a donc deux options : soit nous avons la chance de rencontrer des personnes charmantes et généreuses, soit nos enfants font vraiment faméliques!
Une fois de plus, nous profitons de la gentillesse de marins rencontrés sur le ponton. Il y a donc deux options : soit nous avons la chance de rencontrer des personnes charmantes et généreuses, soit nos enfants font vraiment faméliques!
Plus sérieusement, nous sommes une des rares familles sur le ponton, nos trois enfants ne passent donc pas inaperçus (parfois à nos dépens…) et attirent facilement l’intérêt voire la sympathie. Ils sont souvent les catalyseurs de rencontres et sont même parfois à l’origine des premiers échanges.
Nous sommes heureux de voir que l’ouverture à l’autre, qui est une des valeurs importantes pour nous et que nous espérions que ce voyage leur inculquerait, est aujourd’hui quelque chose de naturel pour eux. Ils vont aisément vers les inconnus ou les nouvelles têtes, sans a priori et avec la franchise propre aux enfants. Ils ont à présent un peu plus conscience des cultures ou modes de vie différents et s’y intéressent.
Julien nous dit qu’il partira peut-être sur un bateau faire le tour du monde. En bon parents rabat-joie, nous lui rappelons qu’il doit, avant, bien travailler à l’école pour avoir un métier qui lui permette d’avoir assez d’argent pour partir longtemps autour du monde. Nous attendrons encore quelques années avant d’évoquer les voies plus marginales et resterons dans le crédo « Passe ton bac d’abord ».
Nous sommes heureux de voir que l’ouverture à l’autre, qui est une des valeurs importantes pour nous et que nous espérions que ce voyage leur inculquerait, est aujourd’hui quelque chose de naturel pour eux. Ils vont aisément vers les inconnus ou les nouvelles têtes, sans a priori et avec la franchise propre aux enfants. Ils ont à présent un peu plus conscience des cultures ou modes de vie différents et s’y intéressent.
Julien nous dit qu’il partira peut-être sur un bateau faire le tour du monde. En bon parents rabat-joie, nous lui rappelons qu’il doit, avant, bien travailler à l’école pour avoir un métier qui lui permette d’avoir assez d’argent pour partir longtemps autour du monde. Nous attendrons encore quelques années avant d’évoquer les voies plus marginales et resterons dans le crédo « Passe ton bac d’abord ».
Alors que nous prenons le petit-déjeuner et que nous n’avons pas encore eu le temps d’aller le remercier, Mickaël Ange nous apporte en avance le cadeau de Noël de Julien: une boite remplie de leurres en tous genres! Les yeux de Ju pétillent en découvrant chaque leurre, en imaginant comment il va les monter et quel poisson pourra être pêché avec.
Nous remercions une fois de plus chaleureusement Mickaël Ange pour ses dons et pour les quelques bons moments partagés.
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