Un vrai matelot

Les enfants ne laissent pas dormir longtemps leur oncle, impatients d’en profiter au maximum.

Sam est arrivé chargé de cadeaux et de bonnes choses à manger,
comme mes parents. Nous n'allons pas maigrir...

Après la fin des petits travaux de ménage le matin, mes parents nous rejoignent sur le bateau sous un temps ensoleillé, plus digne des Antilles que la veille.

Nous déjeunons tous sur le bateau. Pendant que Clément dort et que tout le monde va faire les courses, nous convoyons Kakao avec Sam et Ju pour une grande traversée d’au moins vingt minutes jusqu’à l’anse Caritan, au pied de l’hébergement de mes parents. Jacques nous avait donné des indications pour pouvoir nous voir de leur balcon, mais cela ne va pas être évident de trouver le bon emplacement…

L'Anse Caritan

Il n’y a pas trop de bateaux au mouillage et nous pouvons nous mettre assez proche de la plage. Ju assume avec beaucoup de sérieux et d’efficacité son rôle de matelot. Il sait à présent faire assez de choses sur le bateau pour pouvoir envisager sans soucis une navigation avec lui comme seul équipage. Il a parfois tendance à se sentir un peu trop à l’aise sur ce qu’il maîtrise bien et à ne pas assez respecter les règles de sécurité, mais quelques rappels à l’ordre suffisent à lui faire reprendre le droit chemin. La manipulation d’un guindeau électrique ou la conduite d’une annexe sont assez simple à appréhender, mais les conséquences d’une erreur peuvent être graves et il faut rester strict dans l’application de certaines règles de sécurité, même après beaucoup de pratique.

Nous profitons avec Sam et Ju des joies de la baignade autour du bateau quand Clément se réveille et que mes parents appellent.

Ils viennent d’arriver à l’appartement et nous pouvons vérifier que nous sommes bien visibles l’un de l’autre. Mission accomplie!

Kakao, vu de l'appartement

Je passe en annexe récupérer Céline et Elise au ponton de la résidence car mes parents préparent un punch à leur appartement pour que nous puissions y prendre l’apéritif.

Après une baignade et une douche, nous allons tous à l’appartement, à la tombée de la nuit. Nous sommes accueillis par le chant des oiseaux et surtout des cris qui ressemblent à ceux de nos criquets de métropole. Ce sont en fait de minuscules grenouilles jaunes, mesurant environ deux centimètres, qui sont les auteurs de ce brouhaha.

Après l’apéritif, nous rejoignons le bord de Kakao pour y déguster de très bonnes côtes de bœuf cuites au barbecue. Nous décidons de faire une sortie à la journée le lendemain pour aller à une grosse quinzaine de miles, à l’anse Dufour.