samedi 31 mars 2012

Les chiens de Puerto Rico

Quand nous sortons pour prendre le petit-déjeuner dans le cockpit, les trois autres bateaux sont déjà partis! Mis à part nos quelques départ matinaux (assez courants ces derniers jours), nous n’arrivons toujours pas à nous mettre complètement au rythme des plaisanciers dans les Antilles…

Alors que je pensais être déventé par les terres, nous pouvons naviguer de nouveau à la voile jusqu’à Salinas, où nous arrivons en début d’après-midi. Partis avec une petite vingtaine de nœuds, nous arrivons avec plus de vingt-cinq nœuds établis et une mer qui se creuse.
Nous mouillons dans la baie face à la marina. Elle est assez encombrée mais nous arrivons à trouver une place correcte avec une ancre qui tient de manière satisfaisante (les fonds de vase ne sont pas les meilleurs).

Nous nous promenons dans les rues du bord de mer, qui sont fournies en restaurants et bars.
Ah, quand la passion des coquillages vous tient...

El capitain

El capitain numero dos



En route pour l'école!





Une plaque standard...

...et une autre un peu plus... nationale!




Outre la musique qui nous accompagne toujours, les chiens errants sont aussi bien présents. Nous étions habitués aux volailles, que nous trouvons toujours un peu partout, mais la gente canine est ici bien développée et semble vivre en harmonie avec la population.
Ici, les chiens boivent même de la bière... parfois trop!

Nous cherchons une jolie plage mais ne trouvons qu’un petit morceau de sable attenant à une buvette, au bord d’une eau trouble. La baignade sera pour plus tard…

vendredi 30 mars 2012

Puerto Rico, nous voilà!

Nous partons avant sept heures sous un ciel gris et parcouru de grains. Le vent est bon et nous pouvons naviguer à la voile en profitant de quelques accélérations en queue de grain.
Une activité de navigation: lecture d'histoires.

Nous pêchons un beau thazard, puis un peu plus tard un gros barracuda que nous rejetons, toujours pour éviter de prendre des risques concernant la ciguatera.

Nous mouillons dans l’après-midi à Puerto Patillas. Il y a trois autres bateaux dans la baie, mais ce n’est pas la place qui manque! En arrivant, j’appelle les douanes américaines pour les prévenir que nous sommes passés de l’Est de Puerto Rico au Sud. Il faudra de nouveau que je les appelle pour les prévenir que nous passons à l’Ouest de l’île. C’est la procédure que m’a donnée le douanier de Culebra. Je dois fournir le nom du bateau, le numéro de la «cruising licence» qui m’a été accordée à l’entrée, et indiquer si l’équipage est toujours le même.
La surveillance des côtes américaines est prise au sérieux. Depuis que nous sommes près des îles sous contrôle des USA, nous entendons régulièrement à la VHF les gardes-côtes américains interpeller des bateaux ou rappeler que le canal seize ne peut être utilisé que pour des raisons de sécurité (et non pas pour communiquer entre bateaux). Ce n’avait jamais été le cas jusqu’à présent.

Nous allons nous promener sur la plage voisine et dans le village. Nous trouvons une alternance de belles villas et de taudis à l’abandon.




Partie de rugby avec une noix de coco


La musique est omniprésente dans les rues et dans les petits bars qui les jalonnent. Chacun y va de sa sono, parfois de manière peu harmonieuse quand deux buvettes voisines poussent le volume sur des morceaux différents. Mais ce n’est plus ici le zouk ou le reggae que nous avons entendu jusqu’à maintenant mais de la salsa qui rythme nos pas.

Les moustiques sortant en ce début de soirée, nous rentrons à l’abri sur le bateau, d’où les enfants se baignent rapidement avant le coucher du soleil.

Le soir, nous mangeons le thazard du matin en filets panés, en faisant remarquer aux enfants qu’ils ne mangeront probablement pas souvent du poisson pané aussi frais!

jeudi 29 mars 2012

Bahia Tamarindo, un peu secouée!

Nous sortons de la grande baie de Culebra pour aller mouiller à l’ouest, à Bahia Tamarindo, où il est a priori possible de faire un bon snorkeling. L’ancrage est interdit mais des bouées sont à disposition le long de la plage. Nous prenons une bouée juste au début d’un grain. Bon timing pour être trempés!
Nous sommes seuls au mouillage, qui est un peu rouleur. Nous voyons une tortue près des jupes de Kakao et nous mettons immédiatement à l’eau pour voir la faune sous-marine. J’y suis déjà car je me préparais à nettoyer les coques et je peux apercevoir trois belles tortues en compagnie d’une magnifique raie léopard. La taille de cette dernière n’est pas comparable avec les raies manta, mais son vol sous l’eau est tout aussi majestueux. Son aiguillon venimeux qui mesure le double de son envergure n’incite cependant pas à l’approcher de trop près…

Pendant que je continue à soigner les dessous de Kakao, Céline et les enfants vont nager près des cailles voisines pour voir quelques beaux poissons dans un grand champ de gorgones violettes. Quelques méduses font faire rapidement demi-tour à nos nageurs! Cela explique probablement la présence des tortues, qui en sont friandes.

En fin de journée, les vagues entrent de plus en plus dans la baie et cela devient franchement désagréable, mais nous ne bougerons pas car nous sommes bien placés pour partir le lendemain vers l’ouest et la côte Sud de Puerto Rico.

mercredi 28 mars 2012

Viva el adouanero de Culebra!

Nous partons au lever du soleil pour Culebra. Une petite dizaine d’heures de navigation nous attend et nous voulons arriver assez tôt pour avoir le temps de faire notre clearance d’entrée le jour même.


Bye bye BVI!


Nous naviguons alternativement au moteur et à la voile, car, en dehors des grains, le vent est un peu faible et nous sommes facilement déventés par nos passages entre les différentes îles.

Nous mouillons au fond d’Ensenada Honda, puis je me rends à l’aéroport pour y effectuer les formalités d’entrée.
A l'entrée de la baie de Culebra, un lotissement a poussé...

Un campeur marin ou un marin campeur?




L’accueil par les deux douaniers est tout d’abord assez froid et il m’annonce que je dois revenir avec toute la famille. Il commence tout de même à faire les démarches, puis devient plus cordial en me posant des questions en marge de officielles. A la fin, il me propose même de me retrouver au ponton des annexes pour éviter d’avoir à faire marcher toute la famille jusqu’à l’aéroport! J’accepte donc et après un rapide aller-retour sur Kakao pour récupérer Céline et les enfants, nous retrouvons le douanier sympa au ponton, qui vérifie l’identité de chacun avant de mettre son tampon sur chaque passeport. Il nous renseigne sur l’île et ses activités avant de nous quitter en nous demandant de ne pas hésiter à appeler au bureau si nous avons besoin de quoi que ce soit!

Nous allons nous promener dans la petite ville de Dewey qui oscille entre la station balnéaire et la ville de western.



Quand on a pas de sapin, des canettes de bière peuvent faire l'affaire!

L'école


Nous prenons le temps de regarder le ferry local charger les camions, ce qui confirme que nous vivons bien à un autre rythme pendant cette année…



Avant de retourner au bateau, nous faisons une halte sur une aire de jeux suréquipée qui rend les enfants fous de joie. Nous pourrons bientôt écrire un guide des aires de jeux dans les Antilles…

Un jeu qui...

...donne l'air...

...intelligent, non?

mardi 27 mars 2012

Les BVI, c’est déjà fini… pour cette fois-ci.

Nous faisons aujourd’hui la navigation en sens inverse pour retourner à Road Harbour faire le plein de gasoil, un petit avitaillement, et surtout la clearance de sortie des BVI.
Le partie de la baie "zone technique"...


Nous partirons, en effet, le lendemain directement pour Culebra (dépendant de Puerto Rico), sans passer par les USVI. Nous voulons être début avril en République Dominicaine, ce qui nous contraint à ne pas voir tout ce que nous voudrions dans le coin. Mais nous aurons a priori plus de temps sur la route du retour vers la Martinique.

Dans la marina, dans laquelle nous amarrons notre annexe, nous voyons la multitude de bateaux, tous similaires, des loueurs Sunsail et Moorings.
Un des nombreux pontons des loueurs...


La flotte est impressionnante et explique pour une bonne part l’encombrement des mouillages des Iles Vierges.

Nous allons faire quelques courses dans le supermarché le plus proche qui se révèle être à la mode américaine. Mis à part les quelques rayons vides et un peu sales, on s’y croirait!

lundi 26 mars 2012

Chez Peter

En fin de matinée, nous traversons le Sir Francis Drake Channel pour aller sur Peter Island, à une heure de navigation. Nous mouillons dans Deadman’s Bay, face à une belle plage.
L'hôtel de Deadman's Bay


Il y a déjà quatre bateaux au mouillage et dans l’heure qui suit notre arrivée, une bonne dizaine de bateaux, essentiellement de location, nous rejoignent dans la baie.

Julien profite d’un bon accès internet pour faire une petite visioconférence avec son ami Corto, puis nous nous préparons à aller faire une petite sortie P.M.T. en famille. Avant d’aller dans l’eau, les enfants crient: «des requins!». Nous voyons en effet quelques poissons ressemblant à des requins qui tournent autour des jupes de Kakao. Après une observation un peu plus attentive et la tête de Julien que nous plongeons dans l’eau pour vérifier, il s’agit en fait de rémoras, de taille assez conséquente puisque la plus grosse doit mesurer un mètre!
Les rémoras que nous avions prises pour des requins au premier regard

Nous allons donc sereinement observer les alentours et voyons de beaux spécimens de raies pastenague et léopard.











Nous nageons jusqu’à la plage où nous passons une bonne heure à jouer dans le sable et à apprendre aux enfants à faire des ricochets.







Nous retournons au bateau pour finir la journée d’école. Au dîner, les enfants dégustent avec délectation de la raclette fondue. Avec la température que nous avons, il suffit d’imaginer que nous sommes au coin du feu pour se sentir complètement dans l’ambiance savoyarde!