vendredi 9 décembre 2011

A la recherche du Friday night

La nuit dans le cockpit a été globalement bonne, mais entrecoupée par deux changements de draps pour Clément.
Pour la première fois depuis leur arrivée, nos hôtes ont droit à un grand soleil sans aucun voile nuageux dès le matin. La température se met immédiatement au diapason et mes parents qui craignent la chaleur prennent conscience qu’ils ont eu plutôt de la chance jusqu’à maintenant avec le temps couvert…


Pendant que mes parents, Julien et Clément vont visiter Pigeon Island, Céline, Sam, Elise et moi allons en annexe aux Burgot Rocks pour y faire du snorkeling.
Pigeon Island

Toujours Pigeon Island


La houle chahute un peu le coin et nous devons nous y reprendre à deux fois pour trouver un endroit où mouiller sereinement l’annexe. Nous allons ensuite à la découverte du coin qui nous déçoit un peu car l’eau est trouble.
Burgot Rocks
Sam et Elise prêts à plonger

Les futurs lauréats de natation synchronisée
Une étoile est née...


En repartant, impossible de récupérer la petite ancre de l’annexe qui s’est coincée dans le creux d’un rocher. Pendant les tentatives de manipulation de l’ancre, une murène sort d’un coup du trou, apeurée par le remue-ménage que nous faisons. Elle n’est pas la seule à avoir eu une petite frousse…
Nous devons nous résoudre à abandonner l’ancre au fond de l’eau. Nous enchaînons ensuite par une nouvelle petite plongée au pied de Pigeon Island, plus sereine.

Après avoir récupéré les promeneurs, nous nous retrouvons tous à bord de Kakao pour un petit barbecue du midi.



L’après-midi nous allons tous les huit visiter le village de Gros-Ilet.
Les bords du chenal pour entrer à la marina


Igy marina


Avec l'arrivée de l'ARC, il y a de l'animation à la marina

Sûrement des marins débarquant d'une transat...


Il y a quelques rues qui sont un peu animées, mais l’ambiance générale est plutôt calme.







Nous entendons quelques steel band réviser leurs morceaux et un ou deux stands semblent se monter le long des trottoirs pour assurer le fameux « Friday night » de la ville. Il paraît que l’on peut danser jusqu’au bout de la nuit. Nous avons du mal à nous l’imaginer pour l’instant…







Nous allons manger dans un restaurant chic de la marina puis rentrons au bateau.


Mes parents se proposent de garder les enfants pendant que nous ressortons avec Sam et Céline. Durant le trajet en annexe, nous voyons deux lampions s’envoler. Nous nous dirigeons vers le lieu de décollage pour admirer les éventuels autres lancers. C’est le moment que choisissent les organisateurs pour lancer des fusées de feu d’artifice. Nous sommes juste sur la trajectoire d’un lancer raté et sous les retombées d’étincelles. Nous repartons donc aussi vite que possible pour nous éloigner de cet endroit spectaculaire mais dangereux.


Après avoir accosté au ponton, nous profitons déjà des watts débitées par le premier bar de la plage. Nous nous promenons ensuite le long de la rue principale qui a complètement changé de physionomie en quelques heures. La circulation a été coupée et les rues sont pleines de monde un verre à la main ou en train de manger.
C'est un peu la fête de l'Huma, sans la politique ni la boue...


Les stands aux odeurs multiples proposent de quoi manger local et nous n’aurions pas aussi bien mangé auparavant, nous nous laisserions tenter par un ou deux mets à tester. Nous nous contentons donc de prendre une bière, en admirant les danseurs aux intersections principales, qui se déhanchent devant les murs de son qui débitent leurs watts d’une musique fortement zouk.
Un homme est assis juste devant des enceintes, faisant semblant de jouer sur une batterie faite de bric et de broc. Pour lui, c’est sonotone assuré d’ici moins de dix ans!
Probablement un descendant de Beethoven...

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