vendredi 23 décembre 2011

Chanté Nwel

Nous devons retourner aux pontons du Marin aujourd’hui pour faire les pleins d’eau, terminer quelques petites courses et surtout aller écouter ce soir des chants de Noël sur la place du marché.
Comme la baignade ne va pas être possible une fois que nous serons au port, nous laissons les enfants se baigner en fin de matinée, après l’école. L’eau est plus fraîche que ce que nous avons connu jusque là et le vent soutenu fait presque avoir froid en sortant. Cela fait plusieurs mois que nous n’avons pas eu de sensation de froid!


Une fois amarrés, nous mangeons rapidement puis commençons par emprunter la voiture de notre loueur Eric, à la recherche d’une bouteille de gaz. Avec Julien, nous écumons trois stations pour en trouver une approvisionnée. C’est visiblement assez régulier d’avoir du mal à trouver du gaz en Martinique et il faut donc anticiper beaucoup pour ne pas tomber en panne. Je n’ai pas trouvé d’explication au phénomène, mais il paraît que la hausse prochaine du prix du gaz pousse les gens à faire des réserves.


L’après-midi, nous continuons nos préparatifs avec Julien qui, une fois de plus, nous aide beaucoup. Il est en permanence demandeur de ce qu’il peut faire pour rendre service et assume les tâches que nous lui confions avec efficacité. Dans ces moments, il est d’une maturité impressionnante.


Après le dîner, nous allons dans le Marin écouter un « Chanté Nwel ». Le site est facile à trouver, car en plus de la forte musique, de nombreux stands de boissons, snacks ou crêperies entourent la foule massée devant la scène. Sur cette dernière, un groupe de zouk composé d’une quinzaine de personnes se produit.


Au centre la future tenue officielle à la SG



Les paroles ne sont pas toujours faciles à comprendre mais ce sont bien des cantiques religieux dont il s’agit. Chaque spectateur est censé avoir son livret de cantiques et le chanteur annonce avant chaque chanson le numéro de la page du livret où le chant à venir se trouve.
Et voilà, ils ont oublié leur livret de cantiques!

Ils sont médusés...


La foule est très hétéroclite et quelques chaises sont disposées au pied de la scène avec des personnes devant avoir dans les 80 ans. L’ambiance est bien différente de nos églises et le recueillement n’y est probablement pas aussi aisé, mais la ferveur est bien présente. Les gens chantent et dansent sur les rythmes zouk endiablés (ou plutôt l’inverse). Céline aurait presque été réconciliée avec les chants religieux…


Nous comptions rester un peu tard, mais les enfants sont fatigués et Clément s’est endormi depuis 20 heures dans mes bras. Nous rentrons donc tôt, les adultes un peu déçus de ne pas avoir profité plus longtemps de l’ambiance festive.

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