jeudi 24 novembre 2011

Flash back

Nous levons l’ancre à huit heures, sous un ciel couvert et des averses fréquentes.
A la demande express de ma belle-soeur...

...quelques photos pluvieuses.


C’est un vrai temps de novembre! Vers le nord de Grenade, nous prenons un bon grain avec des rafales à plus de 30 nœuds, mais ensuite la navigation est plutôt tranquille jusqu’à Canouan. Elle est aussi tranquille du côté de la pêche puisque nous n’attrapons rien. Le Venezuela était décidément très poissonneux par rapport aux îles plus au nord de la mer des Caraïbes.
Nous passons devant l’île de Ronde, Saline, Carriacou, Union, etc.
L'île de Ronde

Union


Au fil de la navigation le long de ces îles, les souvenirs des bons moments que nous y avons passés nous reviennent. Nous avons un nouveau pincement au cœur en pensant à l’équipage de Kapuera avec lequel nous avons partagé l’essentiel de cette période de visite des Grenadines. C’est comme un film de vacances que nous passons en accéléré.
En arrivant à Salt Whistle Bay, nous voyons que cette magnifique mais petite baie de Mayreau est trop encombrée pour y mouiller sereinement et nous décidons, malgré la déception des enfants, d’aller directement mouiller à Canouan, à cinq miles de là.

Arrivés à Canouan, les enfants se baignent du bateau. Nous avons ensuite la flemme d’aller à terre pour retrouver le délicieux goût du « Fruit punch » du Tamarin Beach Hotel. Nous consolons les enfants en prenant le temps de faire un jeu de société tous les cinq ce qui est assez rare avec le planning chargé que nous avons…
Nous prenons la météo et devant le temps qui se gâte pour dimanche, nous prenons la décision de changer nos plans et de naviguer le lendemain jusqu’à Saint-Vincent, puis de Saint-Vincent à la Martinique. L’avantage est aussi que nous ne naviguerons que de jour. Nous nous sentons en effet fatigués et peu motivés pour une nouvelle nuit de quarts.
Nous avons évité Saint-Vincent jusqu’à maintenant car cette île a la réputation d’avoir des boy-boats assez insistants et il est recommandé de ne pas quitter son bateau pour éviter les vols. Comme nous ne comptons pas descendre tous à terre pour visiter, l’escale ne nous semble donc pas risquée.
Ju est déçu de ne pas repasser par Bequia car il comptait y acheter un leurre fluorescent comme celui qu’il avait perdu.

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