"Court" de kite-surf

Pendant que les enfants font l’école avec Céline, je prépare une pâte à crêpes et fait ma petite trentaine de crêpes, en prévision du dîner où nous avons invité Ann’Julie. Sous les tropiques, la préparation des crêpes vaut largement une séance de sauna !

En milieu d’après-midi, les deux équipages vont en annexe sur la petite plage au vent de l’île. J’ai pris mes affaires de kite-surf pour essayer de me remettre en selle après plusieurs semaines d’abstinence. La plage n’est pas très grande et le vent un peu faible, mais je décide d’effectuer tout de même une tentative.

L’aile s’envole facilement mais un peu mollement. Je me mets alors dans l’eau et tente quelques départs. Au bout de cinq minutes, l’aile est déventée et tombe à l’eau. J’arrive difficilement à la faire redécoller une première fois, mais elle retombe rapidement. Je n’arrive plus à la faire décoller et j’ai été emporté par le vent et le courant. Je suis à présent à cent mètres derrière mon île de départ, avec le vent qui continue de me pousser au large. Je ne suis pas trop inquiet car je sais qu’il y a deux annexes sur la plage et qu’une bonne âme aura bien l’idée de venir me chercher…
Je suis tout de même en train de me poser la question de savoir s’ils attendent que j’ai traversé le Pacifique quand je vois Bertrand arriver en annexe! L’opération de récupération du boulet en kite est rapidement réussie et il ne reste plus qu’à tout remballer. C’est assez frustrant comme tentative… Il faut donc que je sois plus strict dans mes choix de lieu pour le kite-surf, si je ne veux pas être assisté en permanence.

Oh! Les belles étoiles de mer!

Nous rentrons en fin d’après-midi préparer le repas du soir. Avec l’équipage d’Ann’Julie, nous dégustons de la carangue au curry et au lait de coco, puis les toujours appréciées crêpes au Nutella. Tous les enfants tiendront le coup jusqu’à 23h00, sauf Julien qui s’écroulera dans le cockpit un peu après 21h00.

Un petit couche de soleil...

...pour la route.