mardi 8 novembre 2011

Encore un Nautitech 40

Nous nous levons un peu plus tôt que d’habitude, prenons notre petit-déjeuner et levons l’ancre à 7h30. Nous avons une heure et demie de navigation pour retourner sur Grande Roque, afin que les filles d’Ann’Julie puissent faire une visioconférence Skype avec leurs classes respectives. Sur le chemin, notre chance à la pêche se confirme puisque nous remontons trois bonites à bord. Les leurres qui sont au bout de nos lignes commencent à s’user et nos réserves s’épuisent. Si nous n’en avons plus, il ne nous restera plus qu’à appâter avec des morceaux de nos enfants…
Nous pouvons à l’occasion de cette pêche vérifier que non seulement le rhum dans les ouïes est assez efficace pour achever les poissons, mais l’autre avantage est que l’odeur du rhum masque celle des poissons. Seul inconvénient, cela fait un peu bateau d’alcoolique, mais à la mer comme à la mer !
Nous avons assez de poisson pour varier les plaisir et les déguster en sushis, en darnes à la poêle et en marinade.

L’objectif de cette nouvelle visite à Grande Roque est aussi de refaire un avitaillement, puis d’aller en milieu de journée sur une nouvelle île des Roques. Le bateau avitailleur vient d’arriver mais les produits n’ont pas encore été mis en rayon. Ce devrait être le cas en fin d’après-midi. Nous décidons donc de rester une nouvelle nuit au mouillage sur place.



En début d’après-midi nous allons chercher de l’essence pour les annexes sur une barge de pêcheur. Le réservoir était presque vide et nous n’allions pas tarder à devoir sortir les rames. C’est plus sportif pour faire faire du ski nautique aux enfants derrière l’annexe !


Comme nous commençons à être de bons clients, le supermarché offre des barres de chocolat aux enfants. Quand nous retournons à la plage pour monter dans nos annexes, nous rencontrons une petite fille qui apprend à nager à son chiot. Les enfants sympathisent autour du chiot avec leur peu de vocabulaire commun. Nous préférons demander aux enfants de ne pas trop toucher le chien car son pelage est moucheté de plaques de peau à nu.


Dans l’après-midi, un autre Nautitech 40 nous rejoint au mouillage. C’est Wakamé, une famille belge partie pour quelques années. Nous l’avions déjà rencontré au Marin en Martinique et à Grenade. La dernière fois que nous l’avons vu, c’était le matin de notre démâtage. Il nous raconte qu’il a entendu sur la VHF notre conversation avec Xavier quand nous avons démâté. Enfin il a plutôt entendu la moitié de la conversation car dès que notre mât est tombé, la portée de notre VHF s’est trouvée fortement réduite, l’antenne étant située en tête de mât…


Julien profite de l’accès Internet pour avoir une conversation Skype avec son ami Corto. Corto ne veut pas parler et préfère tchater. C’est difficile pour eux de se parler aussi rarement alors qu’ils partageaient leur quotidien auparavant. Leur amitié est mise à rude épreuve et nous espérons qu’ils arriveront à la surmonter pendant cette année et après.

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