Nous partons dès huit heures du matin avec Ann’Julie car il y a quatre heures de navigation jusqu’à Grande Roque et nous avons beaucoup de choses à faire. Selon les informations météo que nous avons, une accalmie de l’alizé est prévue entre samedi et mardi prochain. Nous imaginions aller jusqu’à Blanquilla en direct ou via Tortuga, en fonction de la météo, puis attendre un créneau avec du vent plutôt sud-est pour rentrer directement en Martinique.
Pour les jours qui viennent, le vent est plutôt faible et orienté nord-est, donc complètement de face pour faire Blanquilla-Martinique. Nous changeons donc nos plans et prévoyons de profiter de l’accalmie (entre cinq et dix nœuds de vent) pour partir dès samedi directement pour Grenade. C’est une navigation de deux ou trois jours, tout au moteur, mais ensuite le retour de Grenade en Martinique devrait être plus facile (avec une direction globalement sud-nord) et à la voile.
Avant de partir, il faut donc absolument faire le plein de diesel et remplir des bidons (car les réservoirs ne suffiront pas pour faire tout le trajet). Il faut aussi avitailler quelques produits frais et préparer à l’avance quelques repas faciles à prendre en navigation sans cuisiner. Enfin, il faut globalement préparer le bateau en rangeant et en attachant tout ce qui pourrait bouger sur le pont ou dans le bateau.
Nous hissons les voiles pour vérifier que tout est en état. La grand voile n’a pas été hissée depuis quelques jours et pas depuis que j’ai remis en place les bosses de ris. C’est plutôt une bonne idée car je me rends compte qu’une vis manque au rail de grand-voile et qu’une autre est sortie et gêne la montée des chariots. Nous profitons aussi de cette traversée pour calculer la consommation des moteurs et affiner nos estimations pour rejoindre Grenade.
Au cours de la traversée, la pêche est plutôt bonne puisque nous remontons à bord deux barracudas de 80 centimètres, deux bonites et un petit thon.
Nous perdons une dizaines de touches et nous rendons compte en arrivant à Grande Roque que l’ergot empêchant l’hameçon de ressortir de la bouche du poisson est cassé. De plus, à force de se faire croquer, le leurre a perdu de sa superbe et il est donc temps de le changer.
C'est Ju qui écaille! |
Nous perdons une dizaines de touches et nous rendons compte en arrivant à Grande Roque que l’ergot empêchant l’hameçon de ressortir de la bouche du poisson est cassé. De plus, à force de se faire croquer, le leurre a perdu de sa superbe et il est donc temps de le changer.
Nous profitons de l’accès internet pour mettre à jour le blog, mais n’avons pas le temps d’y ajouter les photos. C’est en effet un peu long car il faut réduire la taille de chaque photo puis la télécharger sur le site pour enfin la mettre en place dans le texte.
Nous allons faire quelques courses et nous promener dans le village. Nous apprenons que c’est le jour de la fête de la famille quand nous passons devant l’école primaire en fête. Des enfants, accompagnés par un guitariste, chantent « La familia esta la cellula fundamentale de la societad » (désolé pour mon espagnol approximatif, mais vous aurez comme moi compris globalement le sens).
Un cours de karaté sur la place du village |
Une dernière lessive avant le départ |
Une dernière partie de pêche |
...pour Clément aussi |
Pour le dernier soir, nous nous retrouvons tous sur Ann’Julie pour goûter aux pâtés chinois préparés par Kathleen. Cela n’a pas grand-chose d’un pâté, pas grand-chose non plus de chinois ; c’est en fait un hachis Parmentier avec quelques ingrédients supplémentaires comme du maïs. C’est en tout cas très bon et petits et grands se régalent.
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