jeudi 23 février 2012

Une belle prise

Ce matin, Isabelle et Stéphane prennent un petit-déjeuner léger pour affronter la navigation jusqu’aux Saintes. Nous sommes plein vent arrière et devons tirer des bords de grand largue pour avancer correctement.
Les photographes...

...sont de sortie!




Un petit peu de classe pour ne pas perdre la main...


Julien honore enfin la commande passée la veille et nous pêche un beau thon de quatre kilogrammes et une petite bonite!
Un peu d'aide tout de même pour remonter le thon car ça tire fort!



Céline s’attaque immédiatement à la préparation de ces poissons.


Isabelle est impressionnée de voir sa copine les mains ensanglantées, un couteau de trente centimètres à la main, s’acharner sur la pauvre bête. Elle hésitera probablement un peu plus à la charrier à l’avenir, ayant découvert ses pulsions barbares…

Nous prenons une bouée car le mouillage sur ancre est interdit. Les bateaux sont nombreux et nous ne trouvons qu’une place loin du rivage et moyennement abritée des vagues du large.
Nous retrouvons le même paquebot à voile que la dernière fois


Nous avons le plaisir de déguster au déjeuner de très bons sashimis et une délicieuse marinade de thon au gingembre préparés par Céline. Après un tel festin, c’est la sieste qui occupe l’essentiel de l’équipage pendant l’après-midi.

En fin de journée, nous allons à terre dans le bourg de Terre-de-Haut pour nous y promener. C’est un charmant petit village qui semble presque être miniature. Les rues sont partagées par les piétons, les vélos et les scooters, moyen de locomotion principal de l’île. Les voitures sont rares. L’ambiance est très oisive et le mot «cool» aurait pu être inventé ici.
Clément est aux commandes... concentré!












Rodolphe, tu nous avais caché cette activité outre-mer...
Cela devrait rappeler des souvenirs à certains....



Les locaux ont généralement la peau plus claire que dans le reste de la Guadeloupe. Il n’y a jamais eu de plantation de coton sur l’île, donc peu de personnes de race africaine sont venues aux Saintes au temps de l’esclavage. Les métissages qui ont eu lieu ensuite avaient donc une composante foncée moins importante. Une des communautés qui a été le plus représentée était la bretonne!

Nous retournons sur Kakao pour admirer le coucher du soleil et prendre un apéritif.

C’est l’occasion pour Isabelle et Stéphane de déguster leur premier ti’punch. Nous nous rendons compte qu’il va falloir que nous augmentions la consommation de ti’punch avant la fin du voyage si nous voulons venir à bout de nos réserves de rhum!

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