Joyeuse Saint-Valentin

C’est la Saint-Valentin et c’est agréable de ne pas avoir été assailli par les publicités et les cœurs en tous genres depuis des semaines. C’est dans ces cas là que nous nous rendons compte que nous sommes un peu éloignés de la «civilisation» (celle des plaisanciers ne doit pas valoir celle des autres pour reprendre une phrase à la mode…).

Un amoureux vient tenter de nous embrasser et rôde autour du bateau. C’est un barracuda d’un bon mètre vingt qui s’intéresse à nous. On se passerait d’un tel amant…

En fin de matinée, nous allons nous promener sur Terre-de-Bas, à la rencontre des iguanes, principaux habitants de l’île. Quand nous sommes rattrapés par un groupe de touristes, nous pouvons entendre quelques informations, mais nous apprécions plus difficilement la beauté des lieux. Nous prévoyons déjà de revenir après le départ de ces touristes à la journée pour nous promener plus sereinement et avoir plus de chance d’observer les peureux iguanes.

Au premier plan Terre-de-Bas, puis Terre-de-Haut et la Désirade au fond

Quelques rares fleurs arrivent à pousser dans ce climat aride et venté

La grande plante est un agave

Le lagon avec les nombreux bateaux à la journée

Sur la côte au vent, nous pouvons admirer la houle venir briser sur la barrière de corail. De nombreux «souffleurs» se sont formés. Ce sont des trous dans les rochers ou les coraux par lesquels s’engouffrent les vagues et dont l’eau ressort en grands jets verticaux.

Des "souffleurs"

Oh! Une vache qui vole!

Après une baignade pour se rafraîchir, nous rentrons manger une bonne côte de bœuf au barbecue. Robinsons mais pas trop…

La matinée ayant été ludique, l’après-midi est consacrée à faire la classe. En fin de journée, nous retournons sur la plage pour notre baignade «habituelle» avec nos amis requins, raies et aujourd’hui poisson coffre.

Un poisson coffre (pour l'espèce précise, voir Julien qui est notre spécialiste)

Après le dîner, nous montrons les requins qui tournent autour de Kakao aux enfants. Nous avons hésité avant de leur montrer, de peur que leurs nuits soient agitées de cauchemars.

Après le coucher d’Elise et Clément nous jouons avec Julien au tarot. Nous venons de lui apprendre les règles. Il est heureux de pouvoir faire un jeu «de grand» et de pouvoir se coucher un peu plus tardivement.

Désolés pour les puristes, nous lui apprenons même le tarot à deux

Nous commençons à regarder quand nous pourrons partir car la houle forcit et s’oriente au nord, rendant plus périlleuse la sortie du lagon. Nous regardons les bateaux en sortir, au prix d’une bonne séance de montagnes russes et parfois d’un demi-tour pour laisser passer un train de vagues un peu plus fortes que les autres.