vendredi 17 février 2012

Nessie au bout de nos lignes

Nous traversons sans encombre la passe d’entrée de Petite-Terre. La houle n’est pas trop importante et cela fait plusieurs jours que je surveille les entrées et sorties des autres bateaux pour étudier les chemins que ceux-ci prennent. Nous avons, à présent, une trace GPS que nous pourrons utiliser pour revenir et qui passe par des hauteurs d’eau tout à fait acceptables.

La navigation vent arrière jusqu’à Saint-François est tranquille.

Peu de temps avant l’arrivée, le moulinet de la canne de Julien se dévide entièrement en quelques secondes, puis plus rien. Nous remontons la ligne. Le leurre est toujours là mais l’hameçon a été tordu. Nous n’avons pas vu de casiers dans ce coin, donc cela devait être une grosse prise qui a lâché. Nous nous perdons en conjectures sur ce qui était au bout de notre ligne. Le plaisir de la pêche est aussi d’imaginer quel monstre marin a pu être à notre portée, car il est très souvent plus gros que dans la réalité…

En arrivant à Saint-François, le lagon est bien encombré et nous devons nous glisser entre d’autres bateaux, probablement un peu trop près au goût de nos voisins, mais sans risque de «touchette». C’est terrible de se rendre compte que notre place n’a pas été réservée!

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