Un petit sirop pour avoir le pied marin

Nous admirons du bateau les kite-surfeurs et véliplanchistes de sortie. Je ne me risque pas encore à partir de la plage d’en face car étant donné l’encombrement du mouillage, il faut déjà avoir une certaine maîtrise pour slalomer entre les bateaux. En kite-surf, il faut en plus gérer le slalom de l’aile entre les mâts en la faisant remonter à l’approche de ces hauts obstacles.

Une aile s’est d’ailleurs accrochée au mât de notre voisin de mouillage. Le kite-surfeur en est quitte pour une séance de grimpette en haut du mât afin de décrocher son matériel qui effectue bruyamment des loopings en l’air.

Les risques du métier...

Il arrivera à tout récupérer sans devoir couper les suspentes. Il a aussi la chance d’être tombé sur un plaisancier compréhensif, ce qui n’est pas toujours le cas. Le «partage» de ces zones libres n’est pas toujours évident entre tous ceux qui veulent en profiter différemment…

Le soir, nous accueillons à bord Arnaud et Christelle (ceux qui nous ont vendu le kayak). Christelle n’est pas à l’aise avec l’eau. Arnaud a déjà dû la motiver pour venir sur Kakao alors qu’il pensait que nous étions amarrés dans la marina, à une trentaine de mètres du bord. Quand je viens les chercher en annexe une fois la nuit tombée pour leur faire faire deux cent mètres dans le lagon, je sens qu’elle panique. Arrivés sur le bateau, les légers mouvements du mouillage lui font encore plus d’effet qu’au père de Céline et elle a l’impression d’être sur des montagnes russes. Elle accepte immédiatement un médicament contre le mal de mer, qui fait effet au bout de quelques temps, lui permettant au moins de se détendre et de manger un peu.

Arnaud a apporté son ordinateur avec des photos de leurs sorties dans les cours d’eau et les chutes de Basse-Terre. Les photos sont magnifiques et donnent bien envie d’aller trouver ce petit coin de paradis. Nous affinons la préparation de notre sortie, fixée pour dimanche de la semaine prochaine. Il nous reste à trouver une voiture à louer pour pouvoir nous y rendre.