samedi 25 février 2012

Deux équipes

J’ai rendez-vous ce matin pour une nouvelle séance de kite-surf avec un moniteur de l’île. Il y a du vent et je sors pour la première fois mon aile de neuf mètres carrés, la plus petite. Il y a beaucoup de rafales et je fais quelques beaux vols planés au démarrage.
Nous ne sommes que deux stagiaires. Le second s’appelle Victor. Il est parti en bateau de Normandie avec sa copine depuis deux ans. Ils comptent être cet été au Canada pour tenter d’y trouver du travail. Je discute un peu avec eux à l’issue de la session de kite-surf. C’est un nouvel exemple de vie hors des «standards». Ils semblent heureux et n’ont que l’horizon comme limite.

Pendant ce temps, les autres sont allés se promener au Fort Napoléon. La montée est raide et le soleil, déjà haut dans le ciel, chauffe bien. Ils croisent beaucoup de chèvres en liberté, ainsi que nombre de scooters des promeneurs paresseux.



Un kilomètre à pied, ça use, ça use...


Arrivés en haut, un peu de mathématiques pour Clément: compter les scooters!






Il est vraiment grand Avrell!






La vue sur la baie des Saintes, une des plus belles au monde paraît-il, est magnifique.
Kakao au mouillage



Sur cette photo, à vous de trouver Kakao!

Un beau voisin de mouillage


En chemin, Céline déniche au pied d’une poubelle une dizaine de livres de poche poussiéreux, essentiellement pour Julien. Cela tombe bien car il lit trop vite et nous avons du mal à fournir…

Nous nous retrouvons tous au restaurant le midi sur l’invitation d’Isabelle et Stéphane. Nous déjeunons sur une grande terrasse donnant sur un jardin dans lequel poules, lézard et iguanes y batifolent ensemble. Les enfants sont ravis, presque autant que par les frites qu’ils ont dans l’assiette.
En face du restaurant, le cimetière arbore quelques tombes originales.

L’après-midi est moins agréable pour moi car je la passe à tenter de déboucher les toilettes de la cabine propriétaire. Malgré mes efforts et des épisodes scatologiques que je passerai sous silence, la canalisation reste bouchée. Par pur altruisme, je tente de faire partager mes désagréments au reste de l’équipage en faisant preuve d’un caractère de cochon…

Après cette longue journée, tout le monde se couche tôt.

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