dimanche 19 février 2012

Trou Paradis

Nous nous levons assez tôt pour prendre la voiture et être à Sainte-Anne vers huit heures du matin. Nous retrouvons alors Christelle, Arnaud et son fils Giovanni pour les suivre en direction de Capesterre, vers les chutes du Carbet.

Nous terminons par de petites routes de montagne qui serpentent au milieu de la végétation tropicale. L’air se rafraîchit sensiblement.
Nous nous garons puis marchons un bon quart d’heure sur un chemin escarpé et un peu boueux pour déboucher sur un trou d’eau au pied d’une petite cascade. L’eau est transparente, avec des reflets vert émeraude.


Giovanni et Julien

Trou Paradis


Le temps de poser nos affaires sur les rochers et les enfants sont déjà à l’eau, même si celle-ci est beaucoup plus fraîche que la mer. Nous avons pris les masques et tubas qui nous permettent d’observer les petits poissons et les nombreuses écrevisses qui peuplent ce «Trou Paradis».

Un promontoire d’environ quatre mètres fait un plongeoir idéal. Julien et Elise y vont sans hésitation. Clément aussi se lance directement, en demandant simplement que je saute avec lui.






Giovanni a le même âge que Julien et l’emmène voir une source d’eau chaude un peu en contrebas. Julien est content d’avoir un camarade de jeu de son âge et les deux garçons ne se quittent pas.

Après avoir bien profité de ce bel endroit, nous remontons vers les voitures pour y déjeuner, puis prenons la direction d’une source d’eau chaude plus en amont.
Une mangouste guette ce qu'elle peut manger des restes de notre déjeuner
Arnaud a été guide de montagne et c’est vraiment intéressant d’apprendre à connaître la végétation tropicale et ses secrets.
Le chemin le long de la rivière est parfois assez boueux et Arnaud «sauve» un jeune garçon qui était enfoncé dans la boue jusqu’aux mollets.
Attention, boue!

Après une petite demi-heure de marche nous arrivons enfin jusqu’à plusieurs piscines naturelles de différentes tailles, plus ou moins chaudes suivant leur proximité de la source d’eau chaude. Nous restons quelques heures dans ce bain à regarder les enfants s’amuser et à refaire le monde.





Nous allons ensuite visiter les chutes du Carbet. Les deux premières font plus de cent mètres de haut. Depuis le tremblement de terre de 2004, de nombreux éboulements ont eu lieu et les abords de la cascade sont interdits. Nous voyons, en effet, d’immenses blocs de roche qui sont éparpillés au pied de la cascade, certains coupés nets en deux lors de la chute.

Vue au départ du chemin des chutes

La première et deuxième chute du Carbet



Le long du chemin, la végétation est toujours impressionnante

Nous retournons aux voitures pour quitter Arnaud, Christelle et Giovanni après cette belle journée. Nous les remercions chaleureusement de nous avoir fait découvrir ces lieux qui nous changent des paysages de bord de mer.

Alors que les enfants s’assoupissent dans la voiture après cette journée harassante, nous entendons un cri. Elise vient de se faire piquer à la cuisse par une abeille qui était sur son short. Nous nous arrêtons sur le bas-côté de la route et j’aspire la piqure pour enlever le venin. Nous avons un «aspi-venin» mais il est bien rangé sur le bateau…
Nous vérifions ensuite que l’abeille est bien sortie de la voiture et nous la trouvons sur le dos de Clément.

Nous faisons ensuite une halte à Petit-Bourg afin de récupérer les bagages d’Isabelle et Stéphane qui nous rejoindrons demain en bus.
On s'était dit rendez-vous sous le lambi... difficile à rater!


Nous ne pouvons même pas prendre un verre ensemble car tout est fermé en ce dimanche après-midi. Nous rentrons un peu chargés rendre la voiture de location et rejoindre Kakao pour un dîner et un sommeil bien mérité.

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