jeudi 5 avril 2012

Vive les bacalaitos!

Pendant que les enfants font l’école, je termine le nettoyage d’une des coques de Kakao. Je me rends compte que j’ai plusieurs fois évoqué depuis le début du voyage ce fastidieux nettoyage, mais sans jamais en expliquer l’objectif final. Ce n’est pas par maniaquerie que je tiens à garder les dessous du bateau propre, mais surtout pour conserver une bonne glisse des coques sur l’eau. Entre des coques chargées d’algues et de coquillages et d’autres propres, la différence de vitesse peut être importante. Sur de petites navigations, cela ne change pas grand-chose, mais sur de plus longs trajets, cela peut faire gagner plusieurs heures.
Le but est donc que nous ayons des coques propres pour repartir de la République Dominicaine, car nous aurons probablement à faire de grandes navigations contre vents et vagues pour rejoindre la Martinique.

Dans l’après-midi, nous allons nous promener dans le village. Une fête se prépare et de nombreux stands jalonnent les rues du front de mer.
Un bar original

Elles sont belles mes palourdes!



Quelques bars installent des enceintes impressionnantes et commencent à animer les rues de salsa remixée et de tubes actuels.
Nous allons ensuite vers la plage en passant sur un pont levant piéton, destiné à laisser passer les bateaux d’une résidence privée juste en arrière. Cela semble tout neuf et probablement réservé aux riches propriétaires capables de débourser une somme rondelette pour s’offrir le bateau amarré au ponton devant leur appartement…

Nous nous promenons le long de la grande plage où toutes les familles se sont donné rendez-vous.

Pleins de jouets pour les enfants (qui commencent à s'amuser avec rien)

Plutôt confortables les postes de surveillance de la baignade!


Le ponton des pêcheurs


En plus d’un parasol (voire d’un barnum) et d’une petite table, beaucoup ont apporté sur la plage leur barbecue et mangent des grillades en buvant des bières.
Le prix des bières est probablement une autre explication à l’embonpoint général, puisqu’il en coûte entre cinquante cents et un dollars par canette.

Après le dîner, nous retournons à terre profiter un peu de l’ambiance de fête de cette veille de jour férié. En effet, ici, le vendredi saint est jour chômé et de nombreuses fêtes sont prévues jusqu’au lundi suivant. Nous mangeons de délicieuses bacalaitos, sortes de galettes frites à la morue.
Coucher de soleil sur la baie de Boqueron

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