samedi 28 avril 2012

L’accent Français, facilement reconnaissable…

Après l’école du matin, la journée est assez similaire à celle de la veille et nous profitons largement de la piscine de la marina. Aujourd’hui, nous ne sommes plus seuls à en profiter. Nous apprenons que le complexe, outre la marina et les chambres d’hôtel, abrite aussi les résidences secondaires de riches Dominicains. Ils sont donc présents pour le week-end.



Cadre sympa...


Clément apprend le dos crawlé

Devant la réception...


Un équipement un peu plus complet que le notre pour nos voisins de ponton...

Les enfants apprécient visiblement ce séjour luxueux et n’ont pas très envie de partir. Ils nous demandent combien cela nous coûte par jour et comprennent cependant que nous ne resterons pas là trop longtemps… Nous sommes heureux qu’ils aient conscience de la valeur des choses et qu’ils sachent apprécier la chance qu’ils ont de pouvoir profiter de plaisirs inaccessibles pour beaucoup d’autres enfants.

La vie sur un bateau est finalement beaucoup contrainte par les économies. L’économie d’argent bien entendu, car les ressources pour cette année sabbatique ne sont pas infinies. Les enfants nous demandent assez rarement de leur acheter quelque chose quand nous nous promenons dans les magasins ou quand nous faisons les courses. Les demandes qu’ils ont sont aussi plus «basiques» et nous ne soupçonnions pas la joie que pouvait procurer l’achat d’un fromage de chèvre… Ils apprécieront probablement plus une fois rentrés tout ce qu’ils peuvent avoir au quotidien (au moins pendant quelques temps).
Les économies d’eau et d’électricité rythment aussi fortement notre quotidien. Le seul fait de ne pas être fourni en permanence par EDF et de ne pas avoir l’eau courante impose de facto une gestion assez stricte de ces ressources. Nous sommes loin d’un rationnement sévère, mais la mesure des gestes du quotidien devient tout de même une nécessité. Les contraintes écologiques, qui ne sont pas toujours faciles à comprendre dans nos habitations «sans limite» en termes d’eau et d’électricité (mis à part la capacité à payer la facture), sont plus évidentes quand on voit que le réservoir d’eau sera bientôt vide ou quand il n’est pas possible de faire fonctionner l’ordinateur car il n’y aura plus assez d’électricité pour le réfrigérateur.
Enfin le respect de l’environnement est une valeur qui vient presque d’elle-même quand on vit sur la «grande bleue». Après avoir nagé au milieu des tortues, il est difficile de supporter la vue de sacs plastiques dans l’eau, symbole pour ces animaux d’une mort certaine (les tortues prennent les sacs plastiques pour des méduses, les mangent et s’étouffent). Nous devons d’ailleurs freiner les ardeurs des enfants à récupérer tous les détritus qu’ils voient flotter ou qui sont échoués sur une plage.

Afin de prendre des renseignements sur les mouillages dans la baie de Samana, je me rends au bureau des excursions de l’hôtel. Après un début d’échange en anglais, je me rends compte que la femme a un accent qui sonne plus français qu’espagnol. Gagné! Elle est bien française, installée avec son mari depuis cinq ans en République Dominicaine. Véronique et Fabrice ont pris en charge, depuis le lancement du complexe il y a deux ans, ce bureau des excursions. Véronique me donne quelques informations et me donne rendez-vous le lendemain pour obtenir par Fabrice plus de détails.
Il semble que de nombreux Français soient venus s’installer en République Dominicaine pour y monter des affaires liées au tourisme. C’est probablement un pays où la création d’activités est plus simple et les opportunités sont plus nombreuses qu’en France.
Les "traditionnelles" parties d'échecs du soir 


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