mardi 24 avril 2012

A nous de jouer les pots de colle

La journée à la marina se partage entre rangement, lessives, nettoyage, courses, mise à jour du blog et jeux. Céline s’était débrouillée pour aller demander à la capitainerie comment faire des machines. Ce n’était apparemment pas possible mais un service de laverie était proposé. Une personne est donc passée hier chercher nos deux sacs de linge sale pour nous les rapporter cet après-midi.
Aujourd’hui, nous avons récupérer toutes nos affaires lavées, séchées et repassées! Déjà qu’à la maison il est rare que nous repassions les tee-shirts, mais nous n’avions pas imaginé faire repasser nos vieux tee-shirts mangés par les mites. Cela nous en a coûté 50$; le luxe a un prix…

Nous quittons la marina un peu plus tard que prévu, afin de rejoindre un mouillage près de Saona. Nous comptons retourner à la marina Cap Cana à environ douze heures de navigation et les règles dominicaines interdisent de partir ou d’arriver entre six heures du soir et six heures du matin. Cela nous paraissait donc trop juste de tenter de faire la navigation dans la journée. Nous avons donc décidé de faire près de trois heures de navigation cet après-midi pour réduire le parcours du lendemain.
Pour ne pas perdre de temps, nous n’avons cependant pas l’intention de faire un despatcho pour notre arrêt de la nuit, en espérant ne pas nous faire contrôler ou le cas échéant tomber sur des militaires compréhensifs…

Nous arrivons à la tombée de la nuit face à une plage un peu au Nord de celle où nous étions avec les Faucher-Godon, car vu notre situation «sans despatcho», nous souhaitons éviter de mouiller juste en face du bâtiment de la Marina de Guerra. De plus, l’orientation du vent rend probablement le précédent endroit assez rouleur.
La Palmillas

Un autre catamaran est au mouillage et nous choisissons par sécurité de mouiller près de lui (à une centaine de mètres, ce qui peut paraître proche dans ces mouillages déserts), sur une grande bande de sable pour ne pas prendre le risque de toucher une caille.
Nous jetons l’ancre dans moins de deux mètres d’une eau parfaitement translucide. Comme prévu, cet endroit est protégé du vent et des vagues, nous permettant d’avoir un mouillage très calme et avec enfin un peu d’air par rapport à l’atmosphère étouffante de la marina.

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