vendredi 13 avril 2012

La belle plage de Boca de Yuma…


Nous avons enfin passé une bonne nuit réparatrice. Nous prenons notre petit-déjeuner alors que nos voisins lèvent l’ancre. Nous comptions passer les voir pour essayer de glaner quelques nouvelles informations sur la République Dominicaine et ses mouillages, mais ils ont été trop rapides pour nous.

Nous faisons une bonne heure d’école avant de nous rendre à terre en annexe pour trouver la Marina de Guerra. Nous accostons sur une petite plage de cailloux pleine de détritus et remplie de barques de pêcheurs. Nous trouvons une petite place entre toutes les barques et laissons l’annexe sans pouvoir l’attacher.


Nous nous promenons dans le village qui fourmille de restaurants et trouvons rapidement le bâtiment de la Marina de Guerra. Les officiers sont occupés avec deux voitures stationnées dans la rue dont l’une tracte un bateau. Des hommes en civil armés de fusil à pompe et de pistolets sont dans les voitures. C’est assez étonnant pour nous de voir tant d’armes en pleine rue.

Nous obtenons notre despatcho pour le lendemain matin (alors que ce n’est a priori possible de le récupérer que le jour même). J’ai de nouveau une demande de pourboire une fois que l’officier me remet le document. Je feins de nouveau l’incompréhension et le résultat est identique à la fois précédente: mon interlocuteur abandonne rapidement. Je trouvais très dommage de ne pas maîtriser la langue avant d’arriver dans un pays, mais je découvre que cela est finalement un bon moyen de s’affranchir des bakchichs…

Nous terminons notre promenade dans le village.











Les habitants sont globalement très souriants et nous saluent. Le temps se gâte et nous nous mettons à l’abri sous un toit quand il commence à pleuvoir. Cela semble parti pour un bon moment et nous profitons donc d’une légère accalmie pour retourner au bateau.
Un jeune pêcheur nous aide très gentiment à mettre l’annexe à l’eau. Les vagues rentrent un peu dans la baie et nous arrivons sur Kakao assez mouillés. Il se met à pleuvoir encore plus fort et le cockpit est de nouveau inondé. Pour la troisième fois depuis le début de notre voyage, nous mangeons à l’intérieur.

En début d’après-midi, il pleut toujours mais l’eau a retrouvé sa limpidité et nous pouvons voir le fond. Nous avons découvert en regardant les cartes qu’une rivière se jette dans la baie. Ses eaux boueuses peuvent visiblement aller loin dans la mer et faire varier la transparence de l’eau de manière très tranchée.

L’après-midi est essentiellement dédiée à l’école et à préparer quelques douceurs pour l’apéritif du soir. Nous préparons, en effet, une petite soirée festive pour annoncer aux enfants qu’ils dormiront demain soir à l’hôtel et non pas sur le bateau.
Au cours de l’après-midi, nous allons nous promener une petite heure sur la plage face à nous. Elle est envahie par des algues des Sargasses et surtout par des tas d’immondices.



Derrière la plage, nous découvrons un âne avec une selle locale.


Il vaut mieux regarder vers la mer...

...c'est plus propre!

Nous croisons quelques crabes peu farouches.


Ce sont probablement les restes d’une compétition car des débris de stands sont visibles et les arbres sont peints de différentes couleurs. En discutant avec une femme sur la plage, elle nous apprend en effet qu’une compétition de pêche a eu lieu il y a peu. Peut-être qu’un nettoyage aura bientôt lieu, mais cela nous semble peu probable. Cela nous convainc que ce n’est pas une bonne idée d’emmener nos amis là.

Quand nous apprenons le soir aux enfants que nous allons à l’hôtel, ils sont ravis et surexcités à l’idée de passer trois jours avec leurs copains.

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