mercredi 11 avril 2012

Collecte d’informations


La nuit est un peu agitée à cause des moustiques qui perturbent le sommeil des enfants… et donc celui des parents…

La journée est essentiellement occupée à faire l’école, afin de boucler ce qui est prévu avant les vacances. Le reste du temps est passé aux lessives, au rangement et au nettoyage du bateau. Nos amis sont deux familles avec trois enfants. Il reste encore près d’une semaine avant que la première famille ne vienne sur le bateau mais nous leur avons réservé une surprise, ainsi qu’aux enfants.
Le programme prévu est que nos amis passent trois jours dans un hôtel, puis une première famille nous rejoint trois jours sur le bateau pendant que l’autre reste à l’hôtel et enfin ils échangent hôtel et bateau pour les trois derniers jours. Nous espérions pouvoir trouver un mouillage en face de l’hôtel, mais cela semble compromis car il y a une barrière de corail qui protège la plage et aucune carte n’est assez précise pour en permettre sereinement l’entrée. De plus, les renseignements que nous avons pour l’instant sont qu’il est interdit de rester la nuit au mouillage face à la plage de l’hôtel. La perspective était donc de trouver une marina assez proche de l’hôtel et d’essayer de se voir le plus possible les trois premiers jours en faisant des trajets en taxi.
Il y a peu, nous avons réservé trois jours dans le même hôtel que nos amis afin de pouvoir profiter d’eux au maximum. Ce sera, a priori, les trois seules nuits de l’année que nous ne passerons pas à bord de Kakao et notre budget étant pour l’instant respecté, nous nous permettons ce petit «extra».
Nous voulons garder la surprise le plus longtemps possible pour nos enfants. Ils sont tellement lassés par l’école qu’ils ne se posent même pas la question de la raison de ce rangement anticipé.

Au bureau de la marina, je rencontre de nouveau Jacques de Tula Tula, rencontré à Ponce et brièvement aux douanes de Mayaguez, qui quitte la marina ce soir pour aller vers l’ouest de la République Dominicaine. Nous échangeons un peu plus longuement que les dernières fois sur nos programmes respectifs. C’est aussi l’occasion pour moi de récolter des informations sur la République Dominicaine. Jacques me confirme qu’il n’existe pas de cartes détaillées et que la partie Est de l’île est peu propice aux mouillages. Il a eu l’information que, mis à part quelques sites, il n’était pas très recommandé de passer la nuit en dehors des marinas. L’expérience du Venezuela nous a montré qu’il fallait prendre ce type d’informations avec des pincettes, mais il y a tout de même souvent un fond de vérité aux rumeurs. Si c’est le cas, cela n’ouvre pas beaucoup de possibilités pour passer trois jours avec chaque famille de nos amis sans faire de trop grandes navigations, les équipages étant peu amarinés.

Enfin, ces échanges me permettent de comprendre le fonctionnement des formalités locales. Avant chaque départ d’un mouillage, il faut trouver la «Marina de Guerra» la plus proche pour leur demander un «despatcho», document qui nous sera demandé à l’arrivée au mouillage suivant. Ces formalités sont bien entendues accompagnées de manière quasi-systématique par la demande de bakchichs. Ce n’est pas le genre de système qui favorise la plaisance et explique probablement pourquoi de plus en plus de bateaux évitent la République Dominicaine quand ils le peuvent…

Ces informations et les diverses autres que j’ai pu glaner nous permettent de préciser notre programme. Nous n’irons pas sur la côte Nord pour trouver un mouillage près de l’hôtel, mais nous irons repérer un mouillage dans une baie de la côte Est, à environ cinq heures de navigation. L’eau est y a priori d’une grande transparence, et si l’endroit nous plait, nous pourrons y emmener nos amis.

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