dimanche 25 mars 2012

Un petit tour en ferry

Ce matin, nous prenons un vieux ferry en direction de Saint-Thomas. Nous sommes un peu dubitatifs sur le côté rapide de l’engin, mais dès la sortie du chenal de Road Harbour, un bruit d’avion à réaction se fait entendre et nous avons presque l’impression de décoller. C’est vieux, mais cela marche fort! Les enfants sont ravis d’aller enfin vite sur l’eau…

Un peu plus d’une heure après, nous arrivons dans la baie de Charlotte Amalie, ville principale de Saint-Thomas. Nous passons par les douanes américaines et obtenons sans soucis le précieux visa. Le système de prise d’empreintes digitales et de photographie est le même que dans le reste des USA, mais le douanier est un peu plus détendu que ce que j’ai pu voir quand j’allais à San Francisco. En effet, sur les six ou sept fois où je m’y suis rendu, pas un seul douanier ne m’avait décroché un sourire, alors que celui que nous avons aujourd’hui me demande si je parle espagnol et plaisante sur sa mère qui l’appelle pendant le travail! Le côté latino hérité des racines portoricaines semble adoucir l’officiel américain…

Nous allons nous promener dans les rues de la ville.
Un des moyens de transport locaux: l'hydravion!

Les "cent marches"


Nous retrouvons les grosses voitures (qui roulent à gauche avec une conduite à gauche) et la structure rectangulaire des villes américaines.
Le bus local



"Vas-y Clément, allume!"

Une maison originale



Il y a même un quartier Français: "French Town"







Une plaque locale...

...et en toute simplicité, celle du sénateur des USVI...


La plupart des magasins sont fermés pour la pause dominicale, mais nous pouvons admirer quelques passages au style ancien, reconvertis en galeries commerçantes. Le genre des magasins n’est pas très varié: boutiques de vente de bijoux détaxés en tous genres.






C’est visiblement un des principaux attraits de l’île dans laquelle débarquent les clients des paquebots pour repartir les bras chargés d’or et de diamants. Dans un magazine touristique, il y a même un tableau indiquant les boutiques dans lesquelles il est possible de trouver les principales marques de montres de luxe.

Pour le déjeuner, nous jetons notre dévolu sur un restaurant végétarien (le choix n’était pas immense…). Soja, tofu et légumes divers sont au menu. Les enfants apprécient moyennement, mais les adultes sont agréablement surpris par le goût des différents plats. Les enfants rayent déjà cette île de leurs destinations préférées, indignés par la nourriture des autochtones. Nous devons leur expliquer qu’il est aussi possible de trouver ce type de restaurant en métropole, quoiqu’avec des variétés de fruits et de légumes un peu différentes.
Avant le repas végétarien...
...et après!


Nous prenons le chemin du retour en fin d’après-midi sur un ferry tout aussi rapide mais plus gros, dans lequel il est possible d’aller à l’extérieur profiter du paysage. A la proue, ça décoiffe!
Notre monture du soir
Nous rentrons sur Kakao un peu tard pour changer de mouillage et décidons de rester sur place une nuit supplémentaire.

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