dimanche 4 mars 2012

Et une quatrième dizaine, une!

Aujourd’hui est un grand jour pour Céline qui fête ses quarante ans. Elle vérifie au réveil que ses rides ne se sont pas creusées d’un coup cette nuit, mais tout semble encore en place ce matin.

Après un bon petit-déjeuner au Nutella (Céline et Pascal nous en ont amené deux pots), Pascal s’active pour préparer un gâteau au giraumon (le potiron local) pour la fête de ce soir.
Pendant que le gâteau cuit et que les enfants Yagappan font la classe, je pars avec nos hôtes faire un tour dans le village du Gosier.

Dans l’après-midi, nous allons tous nous baigner à l’îlet Gosier, mis à part Julien qui doit rester sur Kakao pour travailler. Il a encore du mal à se remettre dans le droit chemin au niveau de son comportement. Ce n’est jamais agréable de le punir de cette manière (c’est la deuxième fois que cela arrive depuis le début du voyage), mais nous ne voyons pas d’autres options pour l’instant que de l’exclure quand il dépasse les limites. L’autre solution serait de le jeter par-dessus bord, mais sa mère rechigne encore un peu.


En fin d’après-midi, nous nous rendons au fond de la rade de Pointe-à-Pitre pour prendre une bouée d’attente au pied du pont de la Gabarre.
Le pont de la Gabarre

Tout le monde cherche les bouées


Arrivés sur place, il n’y a aucune bouée! Nous mouillons dans l’anse en bordure du chenal. C’est étonnant d’être sur un bateau pratiquement au pied des immeubles. Il y a un peu de vent et nous aurons peut-être même la chance de ne pas avoir de moustiques, bien que nous soyons au cœur de la mangrove.
Céline (celle qui vient d’être quadragénaire) passe du temps au téléphone avec ceux qui l’appellent pour lui souhaiter un bon anniversaire pendant que Pascal, Céline (la femme de Pascal) et moi nous activons pour préparer le dîner de fête. Au menu: foie gras, vin blanc, charcuterie et toasts. Nous n’aurons jamais mangé autant de foie gras que pendant cette année!


Une guirlande mandala réalisée par les enfants

Les flashs crépitent...
...de partout!


Nous pouvons mettre la musique à fond sans peur de gêner un voisin de mouillage: il n’y en a aucun!
Nous ne nous couchons pas trop tard car demain matin il faut se lever à quatre heures et demie. Le pont de la Gabarre n’ouvre qu’une seule fois par jour, à cinq heures du matin.

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