vendredi 2 mars 2012

Grèves à l’aéroport de Marseille

Nous retournons à la marina de Pointe-à-Pitre pour prendre la voiture de location que nous avons réservée, faire les courses puis accueillir nos hôtes en fin d’après-midi. Ils devaient arriver trois heures plus tôt mais suite à une grève à l’aéroport de Marseille, ils ont raté leur correspondance à Orly pour rejoindre les Antilles. Quand ils arriveront, ils seront probablement heureux d’en avoir fini avec ce long trajet…

Une mauvaise surprise nous attend quand nous prenons possession de la voiture de location: c’est une quatre place et aucune autre voiture n’est disponible. Je ne savais pas qu’il y avait des voitures récentes qui n’avaient pas cinq ceintures. Nous avions prévu d’aller faire nos courses sur Basse-Terre mais changeons nos plans en nous rendant à la grande surface proche pour éviter de rouler trop longtemps sans que Céline n’ait de ceinture (c’est en effet elle qui a perdu à la courte-paille pour les ceintures…).

Après les courses, nous déjeunons «comme d’habitude» au Mac Donalds. Une fois revenu au bateau, je discute avec quelques autres bateaux de la Rivière Salée (le passage entre Basse-Terre et Grande-Terre) et des risques éventuels à l’emprunter. Les avis divergent et cela va du sans soucis au risqué à cause des courants. Sur les modalités, quelques écarts aussi, tel que le fait de se mettre aux bouées d’attente devant les ponts ou d’y arriver directement peu avant l’ouverture. Il y a aussi des convergences sur l’étroitesse du chenal et des ponts, ainsi que sur les risques d’échouage en cas d’écart. Il faudra donc avancer très prudemment, mais sans trop traîner car il y a deux ponts à passer et il paraît que certains bateaux restent bloqués vingt-quatre heures entre les deux pour ne pas avoir été assez vite…
Au final, nous pensons tenter notre chance en allant nous mettre aux bouées d’attente la veille au soir, a priori au milieu de la mangrove et des moustiques… Le principal intérêt est de raccourcir la route vers le nord de l’arc Antillais, en évitant de faire le tour de Grande-Terre ou de Basse-Terre. Nous vérifierons avec Céline et Pascal à leur arrivée le programme qui leur convient.

Après avoir pris ces renseignements, je pars pour l’aéroport en prévoyant de faire auparavant un crochet par la zone d’activité commerciale principale de la Guadeloupe pour y trouver quelques fournitures que je n’ai pas trouvées sur la marina.

Arrivé à l’aéroport, leur avion est annoncé avec trois quarts d’heure de retard. Ils arrivent donc bien fatigués mais heureux d’être enfin là. Ils apportent notre commande de livres ainsi que des cadeaux de nos amis les Francou. Clément arbore maintenant fièrement son tee-shirt «wild lobster» de circonstance! Ils nous apportent aussi une cargaison impressionnante de fromage et de charcuterie. Ils s’installent rapidement et se couchent, harassés. L’apéritif sera pour demain, quand ils seront remis de leur voyage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire