samedi 24 mars 2012

Les formalités, ou comment les contourner…

En arrivant près de l’archipel des BVI, un grain nous rejoint. Il n’est pas particulièrement violent par la force des vents mais est impressionnant par la quantité d’eau qui tombe. En quelques secondes, je suis trempé comme si je m’étais mis sous la douche et que j’avais ouvert en grand.
Le soleil se lève, l'arrivée est proche!

Il n'y a pas de vigie pour crier "Terre", mais ce sont bien les premières îles des BVI!



Nous arrivons à Road Harbour, sur Tortola, vers neuf heures du matin, après une navigation d’une quinzaine d’heures.
L'entrée de Road Harbour. C'est la nuit de navigation ou tout est penché?...


Le temps de manger un petit-déjeuner réparateur et de prendre une bonne douche, je me rends aux bureaux des douanes pour faire l’habituelle clearance, puis pour réserver des places sur un ferry pour nous rendre sur l’île de Saint-Thomas le lendemain.
Cela vous surprendra probablement que nous payons un ferry pour aller sur une île voisine alors que nous avons a priori deux coques qui pourraient nous y conduire, certes plus lentement, mais très facilement.
L’objectif est simple: obtenir des visas pour entrer aux Etats-Unis. En effet, les îles s’étendant des Iles Vierges américaines (USVI, à prononcer à l’américaine cette fois-ci «you-s-vi-aille») à l’île de la Mona à l’ouest de Porto Rico sont des territoires sous dépendance américaine. En tant que ressortissant français, vous pouvez vous y rendre avec un simple passeport sans avoir de visa. Il faut juste remplir auparavant un formulaire «ESTA» en ligne (en payant 14$ au passage par personne...) et le douanier vous fait un visa valable trois mois à votre arrivée sur le sol américain.
Mais ceci n’est valable que si vous arrivez par un transport public. Si au contraire vous arrivez par votre moyen de locomotion personnel, à pied, en deltaplane, à la nage ou en l’occurrence en bateau privé, il vous faut un visa pour entrer sur le sacro-saint sol américain. Vous aurez donc compris que nous irons faire une petite visite en ferry dans la journée à une des îles des USVI pour obtenir le précieux tampon sur nos passeports. Nous pourrons ensuite nous arrêter dans les îles américaines sur notre route vers la République Dominicaine, sans être obligés d’effectuer une navigation de plusieurs jours sans escale.

Dans l’après-midi, les enfants vont jouer à terre dans un petit square avec des balançoires. J’avais sous-estimé l’émerveillement que pouvait procurer une simple balançoire quand un enfant en a été privé pendant près de huit mois!

Nous nous couchons tôt car, à notre âge, il nous faut récupérer de notre nuit de navigation. Vivement que les enfants puissent faire leurs quarts!

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