mercredi 7 mars 2012

Presque visite de Saint-John’s

De forts grains agitent la nuit, mais sans les bruits de chaîne de notre précédent mouillage. Nous prenons le petit-déjeuner lorsqu’un grain un peu plus fort que les autres inonde la table. Le système d’écoulement du bimini est un peu bouché depuis notre départ et est de plus un peu faible pour supporter de très fortes pluies.

Nous allons ensuite sur la plage pour nous baigner et faire une bonne séance de ramassage de coquillages, dont l’estran est garni.












Pascal va se renseigner à l’hôtel pour savoir si nous pouvons y déjeuner ou y boire un verre. Quand il annonce que nous avons quatre enfants, ce qui semblait envisageable un instant devient impossible. Les clients du complexe hôtelier sont plutôt aisés et ils ne supporteraient sûrement pas des cris d’enfants…
Quiétude assurée...

Nous naviguons jusqu’à la capitale d’Antigua, Saint-John’s.
Encore une navigation tranquille

Et encore une baie avec son hôtel!





Au fond de la baie, trois paquebots sont amarrés. Nous passons à quelques mètres d’eux, constatant la différence d’échelle impressionnante avec Kakao.



Le mouillage indiqué par le guide et le GPS se situe près des pontons des paquebots, dans une anse qui sent l’eau croupie.


Il est déjà tard et nous décidons tout de même de mouiller là pour le déjeuner. Nous jetons l’ancre deux fois, sans réussir à avoir une bonne tenue. Nous ramenons sur l’ancre de la vase et des déchets divers. Nous prenons donc l’option de rebrousser chemin pour aller mouiller dans une baie en amont. Le fond est rempli d’algues et nous devons nous y reprendre à deux fois pour mouiller. Il est près de trois heures de l’après-midi quand nous pouvons enfin déjeuner.

Nous décidons ensuite de changer de programme et d’abandonner la visite de Saint-John’s pour aller directement passer la nuit dans la baie de Jolly Harbour plus au sud. Nous mouillons dans une immense baie où nous sommes seuls.


Une dizaine de bateaux est mouillé plus au nord autour du chenal d’entrée de la marina. Je me demande s’il n’y a pas un problème sur ce mouillage pour qu’il ne soit pas fréquenté, mais aucun inconvénient majeur ne me saute aux yeux, donc nous décidons de rester là pour la nuit.

Nous accostons avec l’annexe à une extrémité de l’immense plage pour nous rendre à pied jusqu’au petit centre commercial de la marina. De jolies villas bordent la plage, arborant toutes leur piscine face à la mer, ce qui semble en effet indispensable en ce lieu car il faudrait au moins marcher trente mètres pour traverser la plage et aller se baigner dans la mer…

La sortie des bureaux...









Jolly Harbour est assez similaire à Port-Grimaud, avec des maisons et de petits immeubles possédant tous leur ponton privatif, l’ensemble formant un joli réseau de canaux salés. L’ensemble du complexe est privé, grillagé, bien entretenu et surveillé par des gardiens à chaque entrée.





Nous mangeons à un restaurant de la marina où Céline Y. teste des tortillas bourrés de piments. Heureusement qu’il y a le pain des hamburgers des enfants pour faire passer tout cela!




Nous rentrons de nuit sur Kakao, toujours seul au milieu de la baie. Nous profitons d’une bonne connexion internet pour que Céline récupère les informations nécessaires au «mouvement». Pour les non-initiés, c’est le système de mobilité annuel des instituteurs. Céline a perdu son poste en prenant cette année sabbatique et doit maintenant faire part de ses vœux pour son poste de l’année prochaine. Elle peut se retrouver à l’autre bout de la Seine-Saint-Denis… 

1 commentaire:

  1. Une petite lecture des aventures et de l'appréciation des trente noeud du cata avant l'arrivée de Deshaies Mais les images des équipiers dans les nuages du mât sont fabuleuses Bonnes suites à tous, le rêve continue aussi pour vos lecteurs E & S de Baïkal

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