dimanche 11 mars 2012

Pas de bouées dans la Rivière

Le réveil est un peu difficile pour notre homme de quart, Pascal, qui a eu froid sans couverture.

Après un bon petit-déjeuner, nous prenons la mer vers dix heures pour rejoindre le Grand Cul-de-sac Marin. Nous pouvons hisser les voiles la première heure mais le reste se fait au moteur car nous sommes piles face au vent. Nous sommes protégés de la houle par Grande-Terre et pouvons tranquillement pique-niquer en navigation sans être secoués.
La cabane des enfants pendant la navigation

Nous arrivons dans l’embouchure de la Rivière Salée quatre heures plus tard, à la recherche de bouées d’attente proche du pont de l’Alliance.
Promenade dans la mangrove...

...où nous croisons des bateaux de tourisme à la journée.


Nous ne trouverons pas ces bouées et retournerons à l’entrée de la Rivière Salée pour y mouiller près de trois autres bateaux qui passeront probablement comme nous les ponts demain matin.
Nous sommes heureux de ne pas dormir dans la mangrove car nous avons commencé à nous faire sérieusement piquer par les moustiques dès que nous y avons pénétré. Nous devrons cependant naviguer une petite demi-heure avant d’arriver au premier pont qui ouvre à 4h30; le réveil sera donc très matinal!

Pascal est très intéressé par tout ce qu’il y a à faire sur le bateau depuis son arrivée. Ce soir, il se propose même de monter au mât pour faire sortir un petit bout qui pend par une des gorges en hauteur, alors qu’il a le vertige.
C’est probablement un fil-guide ayant servi à faire passer les drisses dans le mât qui a été oublié. Une partie sort en s’enroulant autour de la balancine (le bout qui retient la bôme en hauteur quand la voile n’est pas hissée) et menace de la bloquer, voire de bloquer les drisses en faisant des nœuds à l’intérieur du mât.
Pascal effectue son travail mais refuse de monter plus haut pour vérifier si la vue est meilleure.


Céline et sa fille Chloé vont aussi admirer la vue mais ne montent pas plus haut que Pascal. Seule Elise grimpe aux deux tiers du mât avant de demander à redescendre.
Chloé au départ

Céline sous la barre de flèche

Elise presque au sommet

Clément est le plus facile à monter!

Au cours de la soirée, le vent tombe complètement, rendant ce mouillage d’une quiétude impressionnante.
Atelier pâte-à-sel

La réalisation de Pascal


Nous prenons un dernier apéritif puis dégustons de délicieuses côtes de bœuf d’Antigua au barbecue.
Coucher de soleil sur le Grand Cul-de-sac Marin

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