mardi 25 octobre 2011

Une bonne journée de pêche

Nous nous réveillons à 1h30 pour nous préparer au départ. Je me rends compte qu’une grosse barque de pêche est ancrée à 5 mètres devant Kakao! Nous avons de la chance de ne pas nous être touchés, et cela risque de compliquer notre départ si ce bateau est au-dessus de notre chaîne...
Je démarre les moteurs en espérant que cela réveille quelqu’un si un pêcheur est resté sur le bateau. Rien ne bouge. Nous commençons alors à remonter l’ancre. Par chance, notre ligne de mouillage est légèrement décalée et nous arrivons à remonter notre ancre en passant à deux mètres de l’autre bateau.


Nous commençons notre navigation au moteur seul car nous avons cinq à dix nœuds de vent de face.
Florence Arthaud, avant de tomber à l'eau...

Le poste d'observation de Ju

Clém aussi veille...

Il faut se tenir chaud la nuit en navigation!
Encore un beau lever de soleil


Une fois le soleil levé, nous avons plus de chance pour la pêche que lors de la dernière navigation puisque nous pêchons deux dorades coryphènes de 80 et 60 centimètres, ainsi qu’un barracuda de 55 centimètres.
Une première dorade de 60cm

Toute la famille ramène la deuxième dorade...

...de 80cm!

La pêche a été bonne...

...maintenant il faut vider tout ça!


Nous hissons les voiles en milieu de matinée, mais le vent n’est pas assez fort pour ne marcher qu’à la voile, donc nous gardons un moteur en appoint. Nous ne mettons pas les deux en marche car le gain en vitesse par rapport à la consommation n’est pas très intéressant. La traversée jusqu’aux Testigos a déjà bien puisé dans les réserves et nous devons économiser le gasoil pour pouvoir arriver sans problème aux Roques, où nous devrions pouvoir trouver du diesel. En milieu d’après-midi, le vent tombe complètement et nous finissons au moteur seul.


Ecole...

...et autres...

...activités...


...de l'après-midi!



Un passager clandestin


Une fois passés les rochers de Los Hermanos, nous sommes accompagnés de quelques dauphins de belle taille, qui jouent avec nos étraves.
Les rochers de Los Hermanos...

...à la végétation étrange



Au fur et à mesure, d’autres congénères les rejoignent, jusqu’à ce qu’une bonne quarantaine de dauphins soient autour de Kakao ! Les enfants sont aux anges.





Nous arrivons à la tombée de la nuit pour mouiller sur les côtes de la Blanquilla.


Nous distinguons à peu près à les bandes de sable pour y faire crocher l’ancre, mais nous n’avons pas une vue d’ensemble de la baie. Ce n’est pas les conditions idéales pour prendre un mouillage et nous trouvons que nous sommes un peu près des rochers, mais cela devrait aller pour la nuit.

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