samedi 8 octobre 2011

Les joies de la marina

Nous allons ce matin avec Xavier et Sophie (d'Ann’Julie) faire les courses au marché. Pendant ce temps, c’est Bertrand qui prend en charge l’école des filles (Aurore, Margot et Louise, qui ont respectivement 9 ans, 7 ans et 5 ans). Nous avons échangé hier sur nos difficultés respectives pour faire l’école aux enfants. Jusqu’à maintenant, leurs trois filles ont du mal à se motiver et à faire plus d’une heure ou deux par jour. En voyant le rythme scolaire des enfants de Kapuera ou de Kakao, cela aidera peut-être les filles à se motiver...

Nous faisons découvrir à Sophie les différents marchés. Elle ne se laisse pas démonter par le fameux marché aux viandes et achète comme nous ses beaux morceaux sur carton.


Ces retrouvailles sont aussi l’occasion pour nous de récupérer des pièces détachées que Bertrand nous ramène de Martinique. Il y a un trampoline neuf, car le notre a quelques trous que nous avons réparés temporairement, des bouteilles de gaz pour notre barbecue, car nous n’avons pas trouvé jusqu’à maintenant de recharge correspondante, et une pompe de kite-surf car la mienne était cassée.


Nous passons un après-midi très tranquille à profiter de la piscine avec une partie de l’équipage de nos bateaux copains pendant que les autres vont se promener en ville pour visiter Saint-George’s.
Saint-George's vu d'en haut





Les enfants sont ravis. Les américains avec leurs frites qui voulaient profiter tranquillement de la piscine le sont un peu moins…
Pas de piscine pour les bloggers! (à gauche Kathleen et Daniel)


Une fois de plus nous pouvons vérifier que plus il y a d’enfants ensemble, moins il y a besoin de gestion de la part des parents. Bien entendu, ils ne sont pas livrés à eux-mêmes. Nous les surveillons et devons intervenir de temps à autres. Mais relativement au nombre, il y a beaucoup plus de chamailleries entre deux enfants qu’entre dix. Nous pouvons aussi observer que la plupart de ces enfants qui sont en voyage depuis un à trois mois se lient d’amitié beaucoup plus rapidement. Ils sont moins réservés et vont vers l’autre avec plus de facilité que dans la vie « courante ».


Le soir, nous comptons nous coucher tôt, mais il faut tout de même vérifier si nous arrivons nous-mêmes à faire des mojitos, à défaut d’en trouver au bar. Xavier a acheté de la menthe fraîche et celle-ci menace de se gâter. Après avoir couché les enfants, nous nous retrouvons tous les quatre sur Kapuera. Nous restons très raisonnables avec deux essais, qui ne seront cependant pas très concluants…
Un "petit" catamaran de 92 pieds (environ 30m)
Bien que français aussi, nous ne ferons pas copain-copain...

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