lundi 17 octobre 2011

En terre canadienne


Au réveil, nous découvrons que tous les bateaux qui sont au mouillage autour de nous sont des Canadiens. La baie dans laquelle nous somme doit être le lieu d’implantation de la future ambassade du Canada! Visiblement, les canadiens savent vivre car une femme en annexe fait le tour des bateaux pour proposer des baguettes fraîches et des croissants. Nous en sommes malheureusement à la fin de notre petit-déjeuner et nous déclinons l’offre.



Nous partons rapidement après le déjeuner avec Kapuera car ce dernier est mouillé juste au dessus de l’ancre de son voisin de derrière, qui souhaite partir rapidement. C’est la loi des mouillages encombrés, où il faut parfois prendre garde à ne pas emmêler les chaînes d’ancre. Pour rejoindre Prickly Bay, nous avons une houle d’environ deux mètres qui arrive par l’arrière et nous pousse à chaque ondulation dans un petit surf. C’est beaucoup plus agréable qu'avec la même houle de face quand le bateau tangue beaucoup.


Arrivé au mouillage, je prends rapidement des nouvelles du colis FedEx contenant les pièces pour remonter le mât. Pour l’instant tout est encore à Puerto Rico. C’est en effet le circuit normal pour aller de Martinique à Grenade. En regardant une carte, cela ne paraît pas forcément évident… J’imagine que les pièces arriveront mardi ou mercredi. Le timing commence à être serré car le planning prévu est un départ vers les îles du Venezuela vendredi ou samedi avec Ann’Julie.
Ces questions de logistique ne nous empêchent pas de passer une très agréable soirée sur Kapuera, en compagnie de l’équipage d’Ann’Julie. Nous avons droit à des rillettes d’oie qui viennent de Dordogne, ainsi qu’à un très bon vin blanc. Cela sent bon le terroir dans le cockpit de Kapuera !


Afin de ne pas être totalement décalés par rapport à notre localisation, nous goûtons tout de même en fin de soirée à une spécialité locale que nous avions achetée il y a quelques jours : le vin de banane ! Convaincus que cela ne va pas être terrible, nous sommes agréablement surpris. Cela a le goût d’un bon porto et peut aisément être servi à l’apéritif. Nous en achèterons d’autres bouteilles!


Toutes ces soirées sont des moments très agréables, mais les enfants commencent à fatiguer de ces couchers tardifs (ils ne dépassent cependant rarement 22h00) car ils se lèvent toujours à la même heure le matin, c'est-à-dire le plus souvent aux alentours de 7h00. Clément et Julien finiront la soirée allongés dans le carré et dans le cockpit de Kapuera. Nous arrivons encore à porter Clément jusqu’à son lit sans le réveiller, mais il n’est pas question de monter et descendre de l’annexe en portant Julien, qui a dépassé les 30kg… Nous devons donc le réveiller et il rentre au radar jusqu’à son lit.

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