Le responsable de la Guardacostas vient nous voir comme convenu. Il monte à bord de Kakao alors que Bertrand et Patrick sont justement présents. Il nous indique nous faire une faveur en nous permettant de rester deux semaines (la durée habituelle indiquée dans les guides) alors que nous n'avons pas fait la clearance sur le continent. Les Roques étant un parc, un droit d'entrée est à payer.
Il calcule le prix de notre séjour sur une feuille de papier et nous demande environ 1700 bolivars par bateau. Nous n'avons pas de bolivars pour l'instant. Il insiste pour se faire payer en dollars, soit environ 400 dollars. C'est plus que nos réserves et il accepte, après un coup de téléphone à un ami qui devait connaître le change, de se faire payer en euro au change officiel. Il nous rapporte ensuite une facture officielle avec le montant payé en bolivars. Nous comprenons qu’il gagne en fait de l'argent sur le change. En effet, le change courant est bien supérieur au change officiel et pour un euro ce n'est pas six mais dix, quinze voire vingt bolivars qu'il est possible d'obtenir.
Il calcule le prix de notre séjour sur une feuille de papier et nous demande environ 1700 bolivars par bateau. Nous n'avons pas de bolivars pour l'instant. Il insiste pour se faire payer en dollars, soit environ 400 dollars. C'est plus que nos réserves et il accepte, après un coup de téléphone à un ami qui devait connaître le change, de se faire payer en euro au change officiel. Il nous rapporte ensuite une facture officielle avec le montant payé en bolivars. Nous comprenons qu’il gagne en fait de l'argent sur le change. En effet, le change courant est bien supérieur au change officiel et pour un euro ce n'est pas six mais dix, quinze voire vingt bolivars qu'il est possible d'obtenir.
En parallèle nous avons prévenu Xavier et Anne-Sophie des événements et ils sont retournés à l'ambassade du Venezuela pour vérifier s'il ne faut pas faire des visas pour l'ensemble de l'équipage. L'ambassadeur confirme bien qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une clearance pour aller dans les îles Vénézuéliennes, mais seulement pour se rendre sur le continent. Il n'y a donc a priori aucune "faveur" qui nous a été faite et nous aurions pu rester sans avoir à payer le droit d'entrée en euro... Mais l'essentiel est que nous puissions rester pour visiter ce bel archipel des Roques en y restant quelques jours.
En début d'après-midi, un mail du père de Céline nous apprend le décès de son père. Céline était très proche de son grand-père et la nouvelle l'affecte beaucoup. C'est un des événements qu'elle redoutait en partant pour cette année sabbatique car à 91 ans, il y avait bien entendu des risques que sa santé se dégrade ou qu'il décède. Julien a déjà été confronté à un décès; il avait trois ans quand son grand-père paternel est décédé. Pour Elise et Clément, c'est la première fois qu'un membre proche de la famille décède. Il faut leur expliquer.
Nous devions accompagner Ann'Julie pour aller découvrir une autre île mais restons sur place afin d'être proche d'Internet et de pouvoir communiquer facilement avec les parents de Céline.
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe viens d'apprendre cette triste nouvelle pour Céline. Je suis de tout coeur avec elle.
Cécilia