La nuit s’est bien déroulée et nous découvrons la beauté du paysage. L’eau est encore plus transparente que tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Le relief de Blanquilla est assez surprenant. C’est une île très plate où il est possible de trouver des profondeurs de plus de cent mètres à une vingtaine de mètres des côtes.
Nous nous rendons à la caserne de la Guardacostas. L’accueil y tranche avec celui de Los Testigos. Nous avons droit aux poignées de mains, aux sourires et même au café après avoir effectué les formalités.
Il n’y a rien sur l’île à part la caserne et quelques habitations de pêcheurs. Il n’y a bien sûr pas Internet, aucun réseau téléphonique et pas d’électricité. La caserne est alimentée par un énorme groupe électrogène un peu en contrebas.
Nous demandons au commandant s’il est possible d’être dépannés de quelques litres de gasoil. Il accepte volontiers de remplir nos bidons en échange d’un peu de rhum et de coca-cola. L’inspection du bateau est beaucoup plus rapide et se limite à la vérification de quelques éléments de sécurité.
Nous partons pour déjeuner dans un mouillage à l’ouest de l’île. L’équipage d’Ann’Julie rejoint le bord de Kakao pour y déguster la pêche de la veille. Nous allons sur la plage l’après-midi. Le sable est d’une blancheur et d’une finesse incroyable. C’est vraiment un décor de carte postale.
Kakao au mouillage |
Une belle brochette! |
Entre les bateaux et la plage, il y a quelques rochers qui regorgent de poissons de toutes sortes. Il y a de magnifiques poissons perroquets princesses de près de 40 centimètres de long qui ne sont pas du tout farouches.
Mes harpons n’ont pas été confisqués sur Blanquilla mais ce type de pêche étant a priori interdit dans tout le Venezuela, je préfère ne pas prendre de risque et je reste en simple observateur.
Quelques bateaux de pêcheurs viennent nous rejoindre le soir au mouillage.
Bertrand va leur demander s’ils ont quelques poissons à nous vendre pour pouvoir faire un feu le soir sur la plage. Il revient avec quatre barracudas que les pêcheurs ont refusé de se faire payer.
Nous passons une très bonne soirée autour du feu.
Les adultes font cuire les barracudas et les pommes de terre pendant que les enfants font la chasse aux bernard-l’hermites. J’ai amené ma guitare mais il me manque encore beaucoup de pratique pour faire une prestation correcte…
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