Nous arrivons dans la darse à 8h30 précises et les travaux commencent en effet à l’heure dite.
Le marabout n’a pas dû perdre trop la main sur les poupées nous représentant, puisque c’est à présent des soucis électriques qui sont découverts. De plus, la girouette-anémomètre a été endommagée lors du grutage du mât et ne fonctionne plus.
Un peu après 12h, tout le gréement de Kakao est de nouveau en place et il ne reste que ce problème de girouette à régler. Je m’arrange avec l’électricien pour qu’il intervienne à Port-Louis où nous avons décidé avec Kapuera et Ann’Julie de nous rendre.
Nous pouvons donc lever l’ancre et partir pour couvrir la demi-douzaine de miles qui nous sépare de la marina de Saint-George’s. L’objectif est de vérifier que tout va bien avant de partir pour de plus grandes navigations, dans des régions moins achalandées en chantiers nautiques. Nous hissons donc la grand voile et le génois dans une dizaine de nœuds, non sans une petite appréhension. Tout se passe bien et le bateau file facilement à 5 ou 6 nœuds. Arrivés à la pointe sud-ouest de Grenade, je vois que la mer moutonne, ce qui indique que le vent est probablement au-delà de quinze nœuds. Nous enroulons quelques tours de génois et prenons un ris à la grand voile. La décision a probablement été bonne puisque c’est une vingtaine de nœuds de vent que nous avons, avec une mer assez hachée. L’objectif est que tout l’équipage retrouve confiance dans le bateau et la navigation à la voile, donc mieux vaut ne pas aller trop vite pour le moment. Le vent étant de face, nous tirons deux grands bords pour rejoindre Saint-Georges, entre 7 et 8 nœuds, avec les étraves qui plongent parfois entièrement sous l’eau et des embruns qui passent au dessus du toit du roof.
Nous arrivons sans encombre vers 14h à Port-Louis pour manger et vérifier que les enfants n’ont pas été trop inquiets. Julien et Elise semblent totalement confiants. Seul Clément indique avoir toujours peur que le mât tombe.
De retour au chantier avec un gréement original à double étai sur drisses (pour les spécialistes) |
Le marabout n’a pas dû perdre trop la main sur les poupées nous représentant, puisque c’est à présent des soucis électriques qui sont découverts. De plus, la girouette-anémomètre a été endommagée lors du grutage du mât et ne fonctionne plus.
Il faut maintenant s'occuper d'aller fixer le nouvel étai... |
....remettre la bôme... |
...et enfin les voiles |
Un peu après 12h, tout le gréement de Kakao est de nouveau en place et il ne reste que ce problème de girouette à régler. Je m’arrange avec l’électricien pour qu’il intervienne à Port-Louis où nous avons décidé avec Kapuera et Ann’Julie de nous rendre.
Nous pouvons donc lever l’ancre et partir pour couvrir la demi-douzaine de miles qui nous sépare de la marina de Saint-George’s. L’objectif est de vérifier que tout va bien avant de partir pour de plus grandes navigations, dans des régions moins achalandées en chantiers nautiques. Nous hissons donc la grand voile et le génois dans une dizaine de nœuds, non sans une petite appréhension. Tout se passe bien et le bateau file facilement à 5 ou 6 nœuds. Arrivés à la pointe sud-ouest de Grenade, je vois que la mer moutonne, ce qui indique que le vent est probablement au-delà de quinze nœuds. Nous enroulons quelques tours de génois et prenons un ris à la grand voile. La décision a probablement été bonne puisque c’est une vingtaine de nœuds de vent que nous avons, avec une mer assez hachée. L’objectif est que tout l’équipage retrouve confiance dans le bateau et la navigation à la voile, donc mieux vaut ne pas aller trop vite pour le moment. Le vent étant de face, nous tirons deux grands bords pour rejoindre Saint-Georges, entre 7 et 8 nœuds, avec les étraves qui plongent parfois entièrement sous l’eau et des embruns qui passent au dessus du toit du roof.
Nous arrivons sans encombre vers 14h à Port-Louis pour manger et vérifier que les enfants n’ont pas été trop inquiets. Julien et Elise semblent totalement confiants. Seul Clément indique avoir toujours peur que le mât tombe.
Rassemblement de Nautitechs à Port-Louis |
Nous allons chercher nos visas à l’ambassade du Venezuela. Ces précieux sésames nous permettent d’aller sereinement sur les îles du Venezuela, sans passer sur le continent, moins sûr.
Une fois les enfants couchés, nous allons avec Anne-Sophie et Xavier coucher quelques caïpirinhas et rencontrons en fin de soirée sept jeunes français partis en catamaran pendant quinze jours sans femme ni enfants. Quand je pense que nous devons négocier difficilement pour obtenir la permission de partir trois jours en Bretagne faire du bateau, nous avons des cours à prendre ! ;-)
Les pin-up de Port-Louis! |
il y a des femmes dont on ne peut pas se passer plus de 3 jours ! !
RépondreSupprimerelles sont exceptionnelles certes mais tu sais qu'au moins une existe !!