Chaud, chaud, chaud...

Comme mardi dernier, Céline et les enfants vont sur Kapuera pour faire l’école pendant que Xavier m’aide à amarrer Kakao au ponton du chantier.

Salle Kapuera n°1 : Moyenne section, CE1 et CM2

Salle Kapuera n°2 : CE2

Je passe ma matinée à faire le tour des différents interlocuteurs pour vérifier que les travaux prévus démarrent bien. Nous apprenons que nous devrons rester plusieurs jours amarrés à cet endroit, sans avoir de délai très fixe. Les travaux de gelcoat commencent par un ponçage généreux du pont de Kakao, obligeant à fermer tous les hublots. Par 30° avec du soleil, la température à l’intérieur du bateau est intenable !

Kakao dans son habit de chantier

Céline et les enfants me rejoignent pour déjeuner, afin de profiter eux aussi du sauna… Il faut que nous nous adaptions aux horaires de travail afin de pouvoir petit-déjeuner et déjeuner tranquilles. En effet, les journées sont sur des horaires assez précis. L’embauche est à 8 heures. A midi pile, tout s’arrête, peu importe l’état d’avancement des différents travaux. La pause déjeuner, c’est sacré ! Le travail reprend ensuite à 13 heures pour se terminer à 17 heures.
Il y a beaucoup de personnes qui travaillent sur le chantier et c’est assez intéressant de voir le mode de fonctionnement. Le rythme est assez «tropical» et il ne faut pas se formaliser de voir un ouvrier s’arrêter de travailler pour discuter ou mettre un temps fou pour aller enfiler une combinaison de protection. Mais quand ils travaillent, c’est assez efficace. Il est par exemple impressionnant de voir avec quelle rapidité ils sortent un bateau de l’eau.

L’après-midi, nous allons manger une glace au restaurant en face du mouillage de Kapuera. En fin de journée, Phileas Fogg (Hélène et Jean) puis Ann’Julie (Sophie et Bertrand) nous rejoignent au mouillage et au bar-restaurant. Nous enchaînons directement des glaces à l’apéritif, puis à la soirée pizza.

Un pilote d'annexe motivé par une glace

Les enfants jouent tous ensemble et c’est la petite colonie d’une dizaine de bambins qui anime les abords du restaurant. L’attraction de la soirée est la patinette de Léa de Perséides. Dès que les enfants freinent, un jet d’étincelles jaillit de l’arrière de la patinette ! Nous avons donc le droit à une belle soirée son, grâce aux cris de la colonie, et lumière, grâce aux étincelles de la patinette.