Ce matin, Clément travaille assez rapidement et a fini l’école dès le milieu de la matinée. A force de lui avoir évoqué tout ce qu’il manquait en ne mettant pas la tête sous l’eau, il est décidé à mettre son masque et son tuba. Je saute sur l’occasion et après quelques essais dans le cockpit, le voilà dans l’eau, enfin équipé pour profiter de la richesse des fonds. Dès qu’il immerge sa tête, de l’eau entre dans son masque. Il préfère donc garder encore la tête en dehors de l’eau.
Le futur Cousteau est là! |
Il commence même à travailler la natation synchronisée |
Suivant la maxime « chi va piano va sano », je le laisse porter son masque et son tuba en gardant la tête au dessus de l’eau. Nous sommes tout de même sur la bonne voie !
Nous quittons Sandy Island en début d’après-midi pour retourner au village de Hillsborough, à au moins un quart d’heure de navigation (nous n’avons même pas le temps de mettre la traîne). Nous faisons le tour du village et de ses différentes boutiques. Nous trouvons un maraîcher très abordable. Nous trouvons même de la salade, qui commençait à nous manquer !
Les locaux sont assez souriants et souvent facilement enclins à engager la conversation. Nous trouvons beaucoup de gens guettant les touristes que nous sommes, mais plutôt pour nous aider ou nous renseigner que pour tenter de nous vendre quelque chose.
L’ambiance est très « village ». Avec environ 7000 habitants sur toute l’île de Carriacou, nous sentons bien qu’ils se connaissent à peu près tous. Nos promenades sont rythmées par les saluts des uns aux autres. Ils se hèlent d’un trottoir à l’autre et nous nous retournons régulièrement, plus habitués à ce que ce genre de cris soit l’objet d’une altercation que d’un salut cordial.
Nous trouvons aussi le grand « supermarché » avec au moins 6 litres de « vrai » lait en stock, que nous achetons. Comme nous l’imaginions au départ, le lait n’est pas une denrée très courante dans le coin. La plupart des briques de lait viennent d’Europe et une bonne partie est simplement du lait en poudre déjà mélangé à l’eau. Nous achetons aussi une bouteille de vin blanc chilien que nous goûterons le soir même sur Kapuera et qui se révèlera plutôt bon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire