vendredi 16 septembre 2011

Il faut toujours avoir son Bonnelli de poche!

Pendant que les enfants font l’école, Xavier m’aide à reboucher un petit trou dans la coque. Je rassure tout de suite les familles, le bateau n’est pas près de couler ! Il y a un petit trou au niveau du quilleron (l’appendice qui est fixé sous la coque et qui limite la dérive du bateau) qui n’est donc pas solidaire de la coque elle-même. J’ai acheté dans un « shipchandler » (un magasin spécialisé dans la vente d’accessoires pour les bateaux) une pâte spéciale qui peut s’appliquer même sous l’eau. Pas de problème avec la pâte, mais un peu plus avec le souffle des plongeurs… En effet, au bout d’une dizaine de petites apnées, nous sommes bien essoufflés. Je me promets d’arrêter de fumer, juste avant de me souvenir que je ne fume pas. Il faudra trouver un autre moyen… Mais la réparation est faite et j’enchaîne avec une vérification des moteurs et des différents niveaux (juste pour prouver que le capitaine n’a pas toujours la belle vie !).
Et en plus il faut faire le blog...

...et tenir le salon de coiffure!

Une fois de plus, l’équipage de Kapuera nous a dépannés ou aidés. Nous avons vraiment de la chance de les avoir rencontrés car nous nous entendons bien (parents et enfants) et ils sont toujours prêts à aider ou à rendre service. Nous passons de très bon moments ensemble et quand Anne-Sophie et Céline commencent à discuter, même un cyclone aurait du mal à les arrêter…

L’après-midi, les enfants jouent dans l’eau, sur la plage ou avec les canots. Nous ne nous en occupons presque pas. Ils commencent à vraiment bien s’entendre. C’est vraiment agréable de les voir jouer avec autant de plaisir. Ils ont rangé les chamailleries au placard et il nous semble qu’ils profitent pleinement de ces moments privilégiés. Julien et Enzo se sont décidés à jouer les boy-boat en allant chercher des noix de coco et en essayant de les vendre aux autres plaisanciers. Elise plonge sans hésitation jusqu’au fond pour aller chercher des « dollars carïbéens », ces coquillages ronds et plats à la décoration qui semble sculptée. Clément est de plus en plus à l’aise dans l’eau et nous sentons que les brassards ne vont plus faire long feu...

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