Du grain, toujours du grain...

Après l’école, nous allons déjeuner sur la plage un repas commandé à un boy-boat local.

Ils n'ont même pas peint le ponton en rouge pour notre arrivée!

Nous retrouvons une fois de plus du lambi bien préparé (nous n’avons pas encore tenté la pêche et la préparation nous-mêmes de ce mollusque géant) et deux sortes de poissons que nous n’arrivons pas à identifier. Un des deux est assez mou avec peu de goût. Le second est quant à lui très fin et bon. Malgré les explications du cuistot, nous ne saurons pas exactement ce que nous avons mangé.

Céline discute fanion avec les douanes locales (nous n'avons pas le pavillon de complaisance)

Je fais une nouvelle séance de kite-surf l’après-midi. Il y a encore du boulot, mais je progresse lentement. Mon aile tombe à un moment dans l’eau et je n’arrive pas à la faire redécoller. Malgré l’aide d’Anne-Sophie et de Céline pendant un quart d’heure, il faudra attendre l’aide supplémentaire de Xavier pour réussir à la faire redécoller. L’autonomie n’est pas encore au rendez-vous et Céline se plaint de ne pas avoir été prévenue qu’il me fallait un staff technique complet à chaque séance…

En fin de journée, un grain semble arriver lentement. J’hésite à remonter une dernière fois la plage pour retirer quelques bords. Je décide finalement de replier tranquillement mon aile, étant un peu fatigué. Une fois de plus, le grain me surprendra et j’ai à peine posé l’aile à terre que le vent passe de 15 à 25 nœuds et je dois ranger en urgence pour retourner au bateau vérifier qu’il n’y a pas de problème et que l’ancre ne dérape pas. Il va vraiment falloir progresser dans l’anticipation des grains et dans l’estimation de leur vitesse d’arrivée !