lundi 12 septembre 2011

Que d'eau, que d'eau...

Journée chargée au niveau scolaire, puisqu’il faut rattraper la veille. C’est toujours difficile, mais nous sentons parfois une pointe de motivation qui fait garder espoir…


Nous avons oublié de vous faire part d’une nouvelle : Clément nage à présent juste avec des palmes et sans brassards ! Il s’entraîne même au bord de la plage sans les palmes.
Sur la planche de surf de Kapuera

C'est la liberté!


5km à la nage, ça fatigue!

Elle est pas belle, la vie?


Quant à Elise, elle a pêché ses premières carangues avec sa nouvelle canne à pêche.
La tenue n'est peut-être pas homologuée par la FFP...


Dès qu’une carangue est pêchée, c’est la bataille pour savoir qui la mangera. En effet, une carangue d’une vingtaine de centimètres nourrit difficilement plus d’un enfant. L’objectif est donc d’en pêcher 3, sinon c’est un roulement qui s’est mis en place pour la dégustation de celles-ci. Ce n’est pas le travail à la chaîne mais la carangue à la chaîne !
Le taxi pour les courses

En fin de journée, un grain arrive alors que Julien et Elise sont sur Kapuera. Le vent vient du sud-est, pile dans l’axe du mouillage où nous sommes. Le vent est un peu fort, mais nous prenons surtout de bonnes vagues, alors que la baie était un vrai lac pendant toute la journée. La nuit est tombée et il n’est pas question dans les conditions actuelles d’aller rechercher les enfants sur Kapuera, accoster avec l’annexe relevant plus de l’exercice d’équilibriste que de la navigation… Nous voyons l’heure passer et il est bientôt temps de dîner. Anne-Sophie a douché les enfants et les a habillés avec les affaires de Léa et Enzo. Elle nous propose de les faire manger et de les garder à dormir. Profitant d’une relative accalmie, je vais chercher les enfants en leur faisant profiter des montagnes russes entre les deux bateaux. Les accostages sont un peu acrobatiques, mais ça passe. Nous récupérons donc deux enfants faisant la tête, déçus qu’il y ait eu une accalmie les empêchant de passer la nuit sur Kapuera.
Il y a toujours pas mal de vagues et nous sommes assez secoués dans le carré. Julien et moi prenons notre repas dans le cockpit, afin de pouvoir voir le paysage et d’éviter d’avoir trop mal au cœur. Le grain durera jusqu’à minuit.
Il y a tout de même un point positif à toute cette eau : nous faisons le plein d’eau douce grâce à nos super-tabourets retournés et placés à quelques endroits judicieux du bateau. Nous avions besoin de tabourets sur le bateau et Eric Vasse (notre loueur) nous a donné ces tabourets made in Ikea en nous disant que cela pouvait servir à tout. Nous les avons pris sans grande conviction, trouvant ceux-ci un peu encombrants par rapport à de petits tabourets pliants. Ils nous servent finalement de tabouret, de cuvette pour faire une grosse lessive, de seau pour mettre un thon ou un barracuda et de récupérateur d’eau, donc. Merci Eric pour le tuyau, pardon, pour le tabouret !
THE tabouret


L’eau douce que nous avons récoltée nous servira à faire des lessives en évitant de prendre sur nos réserves d’eau douce. Nous avons deux réservoirs de 400 litres d’eau sur Kakao. Un désalinisateur est aussi installé, permettant de produire environ 50 litres par heure. Sans aller jusqu’à une gestion à la goutte d’eau, nous faisons attention à notre consommation d’eau. Les plus gros postes de consommation sont les douches et la vaisselle. Côté douches, dès que les premières pustules apparaissent, nous prenons une douche... Plus sérieusement, nous alternons un jour sur deux une bonne douche avec shampoing et un rinçage savonneux rapide. Nous passons souvent une bonne partie de la journée dans l’eau, donc nous nous salissons moins que d’habitude. Concernant la vaisselle, nous lavons et rinçons la vaisselle à l’eau de mer, avec un dernier rinçage à l’eau douce pour enlever le sel.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire