samedi 10 septembre 2011

La gestion des cyclones

La journée est grise et nous commençons à avoir envie de bouger, mais nous préférons rester sur Bequia encore aujourd’hui, afin de laisser passer la tempête tropicale qui devrait toucher la Martinique dans la matinée.
Nous sommes assez protégés dans ce mouillage et la trajectoire étant assez au nord, nous ne devrions avoir que quelques rafales de vent, de la pluie et un peu de houle.

Je me dis qu’il est tout de même assez spécial d’habiter dans un pays ou les ouragans sont monnaie courante pendant tout une période de l’année. En France métropolitaine, nous ne voyons parfois que quelques images au journal télévisé des conséquences d’un cyclone.
Ici, nous prenons la météo tous les jours (d’où l’importance d’une connexion internet) et suivons la trajectoire des tempêtes ou cyclones, adaptant éventuellement l’itinéraire en fonction de ceux-là. Pour les habitants de ces îles Antillaises, c’est une épée de Damoclès qui est en permanence au dessus de leur tête (en tout cas pendant au moins quatre mois de l’année), capable de réduire à néant ce qu’ils peuvent avoir. Il y a sûrement un lien avec une philosophie de vie un peu différente de la nôtre. Ce que nous pouvons prendre pour de la fatalité n’est peut-être que l’acceptation de la loi de la nature et de ses conséquences.
Ca fait longtemps qu'il n'y a pas eu de photo de coucher de soleil, non?
Le soir, nous progressons dans notre technique des soirées communes puisque nous partageons non seulement l’apéritif, mais aussi un vrai repas, tous ensemble sur Kapuera.

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