jeudi 29 septembre 2011

De l’intérêt du port par rapport au mouillage…

Cela fait près d’un mois que nous ne sommes pas allés dans un port. Nous en retrouvons donc les inconvénients : bruits de la ville, air plus chaud avec moins de vent, plus de moustiques, voisins proches, etc. Nous en retrouvons aussi les avantages : douches spacieuses, moins de besoin de gestion quotidienne de l’eau et de l’électricité (mais il ne faut tout de même pas perdre tous les bons réflexes acquis), accès internet de bonne qualité, laverie, magasins bien achalandés (nourriture et shipchandler), etc. Nous profitons donc avec plaisir des facilités que l’environnement d’une place de port peut offrir.
Dans les magasins alimentaires, nous arrivons à trouver une bonne partie des denrées que nous consommions habituellement et que nous avons un peu oubliées depuis le départ de Martinique. Nous trouvons par exemple du camembert ! Le prix est assez élevé et ce n’est pas le bon fromage au lait cru et moulé à la louche que nous pouvons trouver en France, mais c’est tout de même un grand plaisir pour les enfants (surtout pour les deux garçons qui sont très amateurs de fromages) de retrouver un peu de ce qu’ils aiment.
Saint-George's

Toujours Saint-George's

Encore Saint-George's

Depuis notre départ, nous avons noté une transformation assez rapide chez les trois enfants concernant la nourriture. Nous n’avions pas des enfants très difficiles, mais chacun avait ses aliments « bête noire » qu’il était difficile de faire ingurgiter. A présent, aucun ne fait réellement d’histoire pour manger une portion minimum de tous les plats proposés. Ils demandent même parfois une deuxième portion de certains aliments pour lesquels l’incident diplomatique était inévitable à la moindre velléité de leur en faire manger un échantillon microscopique ! Ils ne font pas d’histoire non plus pour goûter un plat. Nous essayons même régulièrement des nouveaux fruits locaux qui nous sont inconnus (corossols, « golden apple », pomme-cannelle, etc) et tout le monde y goûte (même Amal – signé Céline) !

Nous allons faire un tour dans le shipchandler voisin et je repère un kayak gonflable qui me semble intéressant. Nous n’avons pas trouvé de kayak d’occasion avant de partir et en voyant les enfants jouer avec ceux de Kapuera, nous sommes assez convaincus qu’ils pourraient jouer beaucoup avec. Le problème est de savoir ce que nous en ferons à la fin de notre année sabbatique. Un kayak gonflable pourrait être ramené en avion et nous servir pour nos futures vacances dans les eaux presque tropicales de la Manche. Ils n’ont malheureusement pas le modèle en stock et nous devrons remettre à plus tard cet achat.

Nous profitons aussi du bon accès internet pour avoir quelques conversations vidéo avec de la famille ou des amis via Skype. Grâce aux progrès de la technologie, la solitude du navigateur est considérablement réduite. Avec juste un accès wifi correct, il est maintenant possible aux grands-parents de vérifier que les enfants sont bien bronzés ou à nous de vérifier que le ventre de la belle-sœur s’arrondi bien ! Une année sabbatique, c’est beaucoup de moments de bonheur et de découverte, mais c’est aussi des moments de manque vis-à-vis des proches. C’est donc un des « inconvénients » majeurs de cette expérience qui peut être réduit fortement grâce à la magie d’internet.
Déjeuner sur Kapuera pour goûter le fruit de notre pêche

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire