vendredi 22 juin 2012

Un dernier pot de Nutella


Après le petit-déjeuner, nous mettons nos masques et nos palmes pour aller visiter cette Réserve Cousteau. Comme dans beaucoup d’endroits où la pêche est interdite, il y a beaucoup de poissons et ils ne sont pas farouches. Les enfants arrivent même à les toucher tant ils sont proches de nous. Nous voyons pour la première fois des balistes noirs, très élégants avec leurs fines rayures bleues sous les nageoires.






Un baliste noir








Nous partons ensuite pour aller mouiller un peu plus au Sud. En longeant la côte sous le vent de la Guadeloupe, nous admirons les flamboyants qui sont en fleurs et tâchent d’un rouge éclatant le vert de la végétation luxuriante. Nous jetons l’ancre dans la Petite Anse, juste au dessus de l’Anse à la Barque. L’eau est très transparente et nous voyons le fond dans plus de dix mètres de profondeur.
Petite Anse

Pour la dernière fois du voyage les deux garçons profitent des services du coiffeur du bord pour rafraîchir leur coupe de cheveux.
A droite: avant, à gauche: après!


J’attends impatiemment le retour pour enfin pouvoir en faire de même!


En fin d’après-midi, nous prenons le temps d’admirer le coucher du soleil. Nous profitons de pouvoir regarder ce spectacle chaque jour dans un lieu différent. Nous savons que ce plaisir ne durera plus que quelques semaines. Après, les couchers de soleil seront encore beaux mais ils seront moins variés et nous aurons très probablement beaucoup moins le loisir de les observer.

Il nous reste un dernier pot de Nutella que nous ouvrons ce soir à l’occasion d’une soirée crêpes.
Ils n'ont pas l'air trop...

...malheureux!


Nous avions pensé réserver ce plaisir aux enfants pour leur remonter le moral après avoir quitté Capella. Ils semblent cependant moins déprimés que lors des dernières séparations. Ils s’habituent probablement à ces événements qui rythment ce type de voyage itinérant. Ils ne deviennent pas insensibles mais ont intégré que la joie des rencontres et des moments partagés est irrémédiablement suivie de la tristesse du départ. 

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