vendredi 29 juin 2012

Journée casiers


Nous levons l’ancre à six heures et demie car nous souhaitons être dans l’après-midi en Martinique et nous ne connaissons pas notre mouillage de destination. Nous voulons donc arriver dans de bonnes conditions d’ensoleillement afin de voir facilement les cailles et hauts-fonds.
Ce sont les seuls moments...

... où nous trouvons nos enfants...

... vraiment sages!

Peu de temps après notre départ nous prenons un casier dans l’hélice bâbord. Il n’y a pas d’autre solution que de plonger pour couper le cordage qui est emmêlé dans les pales. Il n’y a aucun dégât sur le bateau mais nous sommes un peu honteux d’avoir saboté le matériel des pêcheurs de la Dominique, qui ne roulent pas sur l’or…
Alors que nous sommes plus attentifs après le premier incident, nous évitons de justesse un deuxième casier à la pointe Sud de la Dominique en arrêtant le moteur à temps pour que le bout ne s’accroche pas aux pales de l’hélice, celles-ci étant repliables. La série noire des casiers continue puisque nous en manquons un de justesse au Nord de la Martinique et qu’un autre s’accroche cette fois-ci à l’hélice tribord quelques miles plus loin! Il y a un bon mètre cinquante de creux et il ne me paraît pas raisonnable de plonger pour décrocher le fil dans de telles conditions. Je coupe donc ce qui traîne derrière Kakao et nous finissons notre navigation sur un seul moteur. Arrivés au mouillage, je plonge de nouveau pour décrocher ce qui reste du cordage. Il n’y a pas non plus de dégât côté tribord, mais nous sommes désolés d’avoir détruit le matériel des pêcheurs locaux.
Nous n’avons vraiment pas eu de chance aujourd’hui et nous ne comprenons pas comment en faisant particulièrement attention aux casiers nous les avons vu si peu de temps à l’avance voire pas du tout…

Nous sommes ancrés dans le Havre de la Trinité sur la côte au vent de la Martinique. Nous comptons descendre le long de la côte Est pendant la semaine de navigation qui nous reste.
Alors que les enfants reviennent de la plage, ils nous disent que les enfants qui jouaient à côté d’eux sur la plage ne parlaient pas français. Nous devons leur expliquer que c’est bien du français, probablement teinté d’un peu de créole. Nous passons un peu vite d’île en île et ils ont parfois du mal à suivre les changements de langue…

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