jeudi 7 juin 2012

Grandeur et décadence du bricoleur familial


Alors que nous ne sommes pas encore levés, Patrice passe en annexe nous apporter des croissants et des macarons. Naviguer avec Capella, c’est un autre standing!

Après le retour de chaque enfant sur son bateau, l’école commence et je me m’attèle à la réparation du four. Je suis obligé de le démonter complètement, accédant à des recoins où la main du bricoleur n’a pas mis le pied depuis des années. L’état de propreté n’est donc pas irréprochable et j’ai immédiatement la recommandation de Céline de ne pas tout remonter avant d’avoir nettoyé. En mari obéissant, je m’exécute donc et passe environ deux fois plus de temps à nettoyer qu’à réparer. Ce type de demande est assez récurrent et, en fonction des circonstances, ce ménage qui s’ajoute aux travaux eux-mêmes, peut s’appeler plaisir du travail bien fait, cerise sur le gâteau ou joies de la vie de couple…
L’essentiel est en tout cas sauvegardé: le four est réparé. Je peux ainsi continuer à forcer l’admiration de toute ma petite famille par mes talents de bricoleur! J’en profite très brièvement car, alors que Céline veut faire cuire le gâteau à l’ananas qu’elle vient de préparer, le four recommence à faire des siennes… Comme l’accent circonflexe, je passe donc directement des cimes aux abîmes dans l’estime de ma petite famille.
Il est trop tard pour de nouveau démonter le tout et je repousse au lendemain ma revanche sur le four revêche.

Ce soir, nous accueillons Loïc sur Kakao alors que nous avons confié Elise aux bons soins de Véronique et Patrice.

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