dimanche 10 juin 2012

Il manque un gennaker sur Kakao


Nous faisons la surprise aux enfants de leur offrir aujourd’hui une journée de congé, afin qu’ils puissent profiter toute la journée de leurs copains de Capella. Pendant que les enfants jouent sur la plage et se baignent des bateaux, je commence à vérifier les causes possibles de dysfonctionnement du moteur. Je plonge sous le bateau pour vérifier que l’hélice n’est pas gênée pour tourner. Je la nettoie pour être certain de ne rien rater mais tout semble normal et l’hélice tourne librement au point mort. Je vérifie ensuite le filtre à huile du décanteur et le change par sécurité, même s’il n’est pas très encrassé. Patrice vient ensuite m’aider pour vérifier que les trois cylindres sont bien alimentés et pour changer le second filtre à gasoil. Nous sommes tous les deux à court d’idées et je vais être contraint de contacter un mécanicien pour régler le problème. Je mesure tout de même les progrès que j’ai pu faire depuis notre départ en ce qui concerne la mécanique. Je n’en suis pas encore à démonter complètement un moteur, mais je n’ai pas peur d’affronter les grosses bêtes qui grondent à l’arrière des coques. La plus grande difficulté est le manque d’outils adaptés et la peur d’abîmer ou de casser un élément difficile à remplacer.

Après ce petit intermède mécanique, nous nous rendons avec l’équipage de Capella sur Scrub pour nous y promener. Il paraît que nous pouvons y trouver un hôtel désaffecté ainsi qu’une piste d’atterrissage. Nous n’y rencontrons que quelques chèvres et deux voitures en état avancé de décomposition.


Capella et Kakao au mouillage devant Scrub Island

Julien et Clément veulent rejouer le générique de "La petite maison dans la prairie"




L’endurance des enfants ne nous permet pas de marcher plus longtemps à la recherche de l’hôtel et nous retournons vers la plage pour un bon bain rafraîchissant.
Il y a beaucoup de méduses dans l’eau car nous sentons de petits éléments visqueux quand nous bougeons sous l’eau. Ce sont de minuscules méduses qui mesurent moins d’un centimètre et qui a priori ne piquent pas. Nous n’en parlons pas aux enfants et aucun d’eux ne s’en plaint.








Nous partons pour Saint-Martin sous voiles en fin d’après-midi. Il n’y a pas beaucoup de vent et j’ai beau tester différents réglages de voiles, j’arrive à peine à tenir Capella. Un catamaran parti peu de temps après nous nous rattrape avec son gennaker (une grande voile d’avant). Patrice imaginant mal de se faire doubler, Capella sort aussi le sien et je n’ai plus aucune chance de les rattraper. Je mets un moteur à mi-parcours pour arriver dans la baie Marigot peu après Capella, et surtout avant la nuit.
Après le traditionnel échange d’enfants, nous passons une soirée tranquille et nous couchons tôt.

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